Je ne suis pas un grand fan de manga mais quand je l'ai vu dans le mass critique je me suis dit pourquoi pas.

Le quiproquos du départ promettait une histoire drôle et fraîche.

Malheureusement tout est trop rapide pour que nous soyons surpris. Les déclarations d'amour sont quasi immédiates et tout est prévisible.

Sur le plan graphique le trait est naturel sur les personnages principaux mais devient caricatural pour les autres, ce qui n'enlève rien à l'histoire et permet de les définir simplement car ils n'ont pas d'impact sur l'histoire. L'enchaînement manque de dynamisme et provoque un peu de lassitude. 

L'ensemble en fait une œuvre trop légère enchaînant les scènes sans réellement approfondir les choses et laissant un goût de vite fait.

Je ne poursuivrai pas l'aventure tashiro.

"Tashiro est un peu..." raconte la relation entre Tashiro et Ebihara, deux étudiants qui fréquentent le même club de mangas à l'université. Une relation compliquée dès le début puisque, lors de leur première rencontre, Ebihara prend Tashiro pour un voleur. Quelques jours après que le malentendu est dissipé, Tashiro avoue à Ebihara qu'il est amoureux de lui, ce qui perturbe profondément ce dernier qui le repousse ; mais le trouble persiste dans l'esprit d'Ebihara au point qu'il commence à douter et à peut-être envisager les choses différemment avec Tashiro...



Le récit met plutôt l'accent sur la comédie que sur la romance, peut-être même un peu trop pour que cela me plaise vraiment. J'ai bien aimé me plonger dans l'univers des fans de manga qui participent aux dôjinshi (des amateurs qui créent leurs propres mangas et les présentent dans des conventions plus ou moins importantes), même si nos deux héros sont moins impliqués que les autres membres du club.



Les dessins m'ont moins plu que l'histoire en elle-même. Les personnages secondaires sont représentés de manière très caricaturale (il y en a un qui ressemble à une boule et l'autre à un bâton), les décors ne sont pas très travaillés et il y a pas mal de cases qui ont des fonds unis ou tramés...

De la romance de base.

Je serais bien à mal de vous parler longuement de ce manga car il fait du sur-place très rapidement.

Tashiro est amoureux de Ebihara, le lui dit. Ebihara est étrangement attiré par Tashiro mais il n'est pas encore prêt à se l'avouer. Et c'est tout.

L'enrobage est sur fond d'université et de club de manga mais tout ça reste aussi superficiel que le reste.

Un Yaoi sans sexe où on sait exactement ce qu'il va advenir avant même de le lire.

Naturellement, je remercie la Masse Critique et Taifu.