"Qu'est-ce que l'héroïsme ? Rester fidèle à la décision qu'on a prise tout seul, jusqu'au bout, quoi qu'il arrive. Et si ça marche mal, ne rien regretter."
"Du reste, toute existence à ses débuts ressemble à une esquisse confuse. Bien sûr, l'idée existe déjà. Mais c'est seulement plus tard qu'elle prendra son style propre. Alors, dans nos années d'enfance, notre nature était encore cachée dans la graine qui venait d'une existence antérieure et que nous apportions avec nous, à notre apparition dans la vie."
"On a dit avant nous que le destin avait fait toutes choses éphémères, et qu'il est absurde de souhaiter qu'il en soit autrement."
"Que sont la mort et la vie à côté de l'amour [...] ! Des ombres ! Moins que des ombres !"
"Là aussi, les peintures étaient écaillées et les murs tout pleins de trous. Mais comme l'iconostase était belle par-devant ! du côté où les gens la voyaient. Des sculptures de bois toutes pleines de fleurs et d'oiseaux, des icônes aux couleurs estompées, des dorures - et un archange blond aux ailes grandes ouvertes qui soupesait l'éther en brandissant un glaive étincelant. Mon Dieu, comme le monde est beau du bon côté !"
Personne, bien sûr, ne renie le jardinet de sa maison avec son odeur de terre mouillée. C'est là qu'une quantité de mystères nous ont été révélés, la légende des dieux et celle des hommes, année après année, saison après saison, en une étroite collaboration. Chacun de nous porte en lui-même un petit jardin, et s'il en vient à le mépriser, cela veut dire que sa vie est vaine.
_Et même si elle a une histoire - tu crois que ceux qui ont une histoire dans leur vie sont heureux ?...La mienne - il se peut que ma vie ait un jour elle aussi sa petite histoire. Mais, il n'y aura pour la connaître...qu'un coeur fidèle. Personne d'autre.
_N'est ce pas ce qu'on veut dire par le dicton : "Pour vivre heureux, vivons cachés"?
Chacun de nous porte en lui-même un petit jardin, et s'il en vient à le mépriser, cela veut dire que sa vie est vaine.
Que voulez-vous, nous nous nourrissons tous de la quintessence de la rêverie d'autrui, nous, les parasites de la vie.
"Il n'y avait que les imbéciles qui voyaient les choses comme elles étaient, sans les embellir pour leur propre compte. Si l'autre était intelligent, il aurait dû le comprendre. Mais il était méchant. Il n'y avait que les méchants, disait ma nounou, qui n'aimaient pas les contes de fées..."