La lecture à voix haute n´est pas une pratique courante chez moi. Je me force toujours à lire mes textes à haute voix et je n´y trouve ni plaisir ni talent. Et pourtant, lorsque je convoque mes souvenirs d´enfant, me viennent à l´esprit ces images de mon frère et moi enfouis sous nos grosses couettes impatients à l'idée d´écouter notre mère nous raconter notre journée sous la forme d´une famille de canards anthropomorphisés : la famille coin-coin (je vous passe les détails de la vie de ces palmidés dont le père était représentant de commerce et la mère commerçante...)...
Les années ont passé et l´oral a quitté mon univers jusqu'à ce qu'il revienne par une autre porte, celle de la dysorthographie de ma fille aînée. Pour qu´elle puisse accéder à la littérature, nous nous sommes penchés vers le livre audio. Et bien m´en a pris car je suis littéralement tombé dedans !
Je n´y croyais pas et pourtant ça fonctionne. Me laisser prendre par les voix, les intonations, découvrir des rythmes de dictions qui,ne sont pas les miens, des timbres qui ne sont pas ceux que j'imaginais ... bref, c´est devenu une addiction.
Je me suis dis : profites-en pour écouter des livres que tu ne lirais pas. J´ai écouté 2 Stephen King (que je chroniquerai plus tard) et puis j´ai craqué pour l´Enragé de Chalandon et donc Humus de Gaspard Koenig.
C´est donc ce dernier ouvrage dont je vais parler un premier.
Finaliste du dernier Goncourt, vainqueur du Prix Giono, Humus est un roman moderne et prenant.
Peut être parce que je suis familier avec certains thèmes (oui, l´univers de la start-up Greentech c´est mon quotidien), je me suis retrouvé dans le cynisme de Koenig au sujet de ce monde des apparences et des faux semblants.
Kévin et Arthur se rencontrent par hasard sur les bancs de Paris Sciences Agro lors d´une conférence sur les lombrics. Les deux garçons que tout oppose (Kévin est fils de paysans normands, Arthur vient de la bourgeoisie parisienne) se lient d´amitié autour d´un projet commun : rendre aux vers de terre leurs lettres de noblesse.
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M. Gustave Eiffel,
Vous avez été accepté au sein de la Société Super Secrète des Savants et Sciences Surnaturelles.
Votre première mission est la suivante: enquêter au sein d’une manufacture métallurgique où d’inquiétantes disparitions d’ouvriers ont été signalées. Votre formation d’ingénieur vous permettra d’y être recruté comme contremaître, votre formation au sein de la S.S.S.S.S.S de repérer tout phénomène surnaturel suspect. Certains évoquent un Phénix mais aucune hypothèse ne doit être écartée.
Alliage de compétences attendues: ingéniosité (32%),combat (16%), curiosité scientifique (23%) enquête (7%) romance (4%), humour (8%), crochetage de serrure (1%)
La latitude et la longitude de la manufacture vous seront communiquées par voie secrète.
Pour nos archives, votre mission sera retranscrite par Flore Vesco qui s’était déjà chargée avec brio de ma mission « Loups Garous ». Je vous préviens elle aime les rebondissements, les jeux de mots et les personnages féminins bien trempés. Soyez audacieux.
Louis Pasteur
Rédigé à Paris le 3 juillet 1855, à 2 heures et 10 minutes
Nom de code: Gustave Eiffel et les âmes de fer
Indexation de la mission pour archivage: merveilleux fantastique, steampunk, science-fiction, roman jeunesse
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Prenez la cruauté humaine d'American Nightmare, la détermination d'un père à la Taken, les jeux cruels à la Jigsaw et Squid Game, le principe d'Escape Game .. Mélangez le tout et vous obtiendrez .. LE SEUIL.
J'ai été un total immersion dans ce roman, d'une construction sans faille, à la hauteur d'un scénario de film.
La magie opère dès les premières lignes avec cette ambiance oppressante, angoissante qui s'intensifie au fur et à mesure des pages. Les scènes et les rebondissements se multiplient, on ne s'ennuie jamais.
Les personnages sont multiples entre les bons et les méchants, certains caricaturaux mais indispensables. On les voient évoluer au fil du roman.
Un thriller psychologique totalement immersif ! Extrêmement bien construit que je recommande à 100%.
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C’est un très beau roman avec un beau message sur le couple . Je dirais même qu’il est poétique. Les personnages sont attachants particulièrement violette qui va aller au bout de ses réflexions. Ce livre va vous faire voyager. Je vous le recommande vivement. Très bonne lecture.
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Encore un excellent polar de Franck Thilliez, qui commence sur les chapeaux de roues et que j'ai beaucoup apprécié. ! L'intrigue du livre tourne autour du don du sang. Quelques pages à la fin explique que tous ce que Thilliez décrit, ou presque, est vrai. Intéressant !
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On retrouve toujours avec plaisir la plume de Romain Puertolas. La lecture est fluide, il nous faut littéralement vivre l'enquête - au point où on a l'impression de la mener. Il en va de rebondissements en rebondissements avec cet humour qu'on lui connaît. Pour autant, il ne me restera pas autant en mémoire que le fakir ou tout un été sans Facebook.
Hâte de retrouver la plume de Romain !
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Certes l'humour peut paraître lourd car de répétition et à ras des pâquerettes mais ce roman est aussi bourré de références littéraires. Ne le lisez pas si vous craignez d'enrichir votre PAL !
Comment ne pas s'attacher au personnage principal ? Je regrette de l'avoir fini car je dois maintenant faire mon deuil d'Agatha qui n'existe que dans l'imaginaire. J'aurais tant voulu partager un donut avec elle !
Je vais continuer avec d'autres œuvres de cet auteur
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Mon coup de cœur du mois, ma saga chère à mon cœur, celle qui m'a brisée littéralement, qui m'a peiné plus que de raison, qui m'a fais sourire, qui m'a émerveillé, l'un des seuls roman qui m'a procuré un si grand attachement à de nombreux personnages, cette vibe family, cette romance, cette intrigue et on en parle pas assez. Banger
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Dans "Nátt", le deuxième tome signé Ragnar Jónasson, l'auteur nous entraîne plus profondément dans les mystères enveloppant Siglufjördur et ses environs tout en s'aventurant dans des thèmes plus sombres et complexes tels que la traite humaine, le suicide et le viol. Cette ambition narrative est à saluer, bien que l'entrelacement de ces sujets avec l'intrigue principale aurait bénéficié d'une approche plus nuancée pour en maximiser l'impact et la résonance.
Le roman voit le retour d'Ari Thór, dont les fans apprécieront la présence, bien que son rôle semble être un peu éclipsé par l'introduction de nouveaux personnages et l'expansion des intrigues. Cette multiplication des perspectives et des sous-intrigues, bien qu'elle apporte une richesse à l'univers de Jónasson, peut aussi rendre le suivi de l'histoire principal plus exigeant pour le lecteur. La diversité narrative, tout en étant un atout, requiert une attention soutenue pour démêler les fils entrecroisés de l'intrigue. 🕵
Isrún, introduite comme un personnage central de cette toile élargie, se distingue nettement. Sa quête obstinée de la vérité et son intégrité journalistique offrent une dynamique fascinante, rendant son parcours à la fois captivant et émotionnellement riche. Sa présence dans le récit ne fait pas que compenser la place moins centrale d'Ari Thór mais ajoute également une profondeur thématique et humaine appréciable. 👩
La représentation de l'Islande, avec ses descriptions évocatrices des paysages et du climat estival, continue de séduire et d'immerger le lecteur dans une expérience sensorielle unique. Le cadre, presque un personnage à part entière, enveloppe l'histoire d'une atmosphère à la fois mystérieuse et captivante, renforçant l'immersion dans le récit. ☀🏞
En somme, "Nátt" de Ragnar Jónasson est une œuvre ambitieuse qui, tout en présentant certains défis en termes de gestion des multiples intrigues et de l'équilibre entre les personnages, notamment Ari Thór, offre une exploration riche et nuancée de thèmes sombres. Les points forts du roman, tels que le personnage d'Isrún et les descriptions magistrales de l'Islande, contribuent notablement à son attrait. Malgré la complexité de ses nombreuses ramifications, "Nátt" reste une lecture engageante, témoignant de la capacité de Jónasson à tisser des récits denses et captivants.
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C'est la première fois de ma vie que j'utilise un livre audio, je travaillais avec le son de ce livre dans mes oreilles. Je ne sais pas si par contre c'est vraiment la fin du tome 1 comme je l'écoutais librement sur YouTube. J'ai bien aimé l'histoire en tout cas ! Je pense pas que j'aurai eu le courage de le lire mais l'histoire m'intriguait donc je suis contente de l'avoir découvert aujourd'hui !
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Excellent livre. Dévoré en quelques heures puisqu'il est bien écrit, facile à lire et très intéressant pour ceux qui connaissent et ceux qui, comme moi, ne connaissent pas Pierre Marmilloud. Les témoignages de ce livre sont bouleversants et permettent de mieux comprendre l'engagement d'un prêtre au service des autres. Je recommande à 1000%
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Waw... j'ai adoré
Cette romance est touchante et profonde à la fois. J'aime beaucoup cette plume, qui évoque des sujets difficiles touchant au viol, à l'abandon, à la violence, à la résilience psychologique et émotionnelle nécessaire, à la perte de confiance et d'autres encore, tout en faisant preuve de légèreté à d'autres moments. Il y a un très juste équilibre, et cette fiction parait tout à fait réelle et si juste. J'ai beaucoup aimé l'alternance de la temporalité entre les chapitres, parfaitement calculée, et les rebondissements tout au long du livre qui nous laissent en suspens jusqu'au bout. C'est rare de trouver une romance si bien construite, dans laquelle les personnages sont profonds, sans les clichés que l'on peut si souvent retrouver dans d'autres livres ; une romance qui n'est pas si prévisible que ce qu'elle peut nous laisser croire dans la première partie, un rythme qui s'accélère tout naturellement au fil de l'oeuvre... J'ai été plongée dans l'émotion du roman du début à la fin, si bien que je l'ai lu en quelques heures ! J'ai été attirée par ce livre dès sa sortie, mais sans savoir tout ce dont il évoquait. J'ai été surprise et ce livre s'est clairement révélé à la hauteur de mes espérances, voire au-delà.
Je ne peux que vous conseiller de le lire !
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Là Datcha, comme tous les autres romans d’Agnes Martin-Lugand, prévoir le temps nécessaire, quand on le démarre on ne peut plus s’arrêter. Les personnages sont tous attachants, l’histoire est dure et belle à la fois, on pleure et on rit. J’ai adoré et vivement le prochain.
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Mon 9e Ken Follett. Je les ai tous aimés... et celui-ci est mon préféré, tout juste devant Les Pilliers de la Terre.
Le roman se différencie de ses autres œuvres. Encore une fois on y trouve des personnages multi-dimensionnel, mais cette fois à notre époque.
Une œuvre qui porte à réfection et donne ds sueurs froides.
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Curieux, cette passation de pouvoir entre un scénariste (David Mamet) et un écrivain. On est plus habitué à voir le contraire, mais là, va savoir, Mr Englade a dû adorer le film pour vouloir ainsi le transformer en roman.
Du coup, c'est plutôt visuel, bien découpé, bien foutu.
Deux personnages sont inventés, le très fidèle bras droit de Hoffa, Ciaro le petit italien joué par Danny de Vito (qui a aussi réalisé le film), et l'aristo mafieux, Dally.
Tout le reste est juste.
Sauf la fin. Que personne ne connait. En vrai.
C'était aussi pour moi une manière de rester du côté des Kennedy, tout en vivant autre chose. C'est que Jimmy Hoffa - pas du tout italien, plutôt germano-irlandais - était la bête noire de Bobby Kennedy, qui l'a même qualifié avec humour de "l'homme de sa vie", tellement il focalisait dessus.
Pourquoi Dan de Vito a-t-il voulu en faire un film ? Sans doute voulait-il le réhabiliter, le montrer sous un autre angle que le mafieux chef du Syndicat des Teamsters (Camionneurs) qu'il avait rendu surpuissant. Ellroy lui taille des costards, la légende ne lui fait pas de cadeau, mais Dan de Vito nous présente un homme bien intéressant. Peut-être un peu trop socialo pour l'Amérique. Tout le début de son combat est plutôt valeureux. Il s'est gâché en fréquentant des voyous, comme dirait ma grand-mère !
On apprend que pour ne pas s'endormir, les routiers aux horaires abusifs s'allumaient une clope qu'ils coinçaient bien court entre deux doigts. S'ils venaient à s'assoupir, la clope ne tardait pas à les brûler et les réveillait ainsi. Hoffa repère les forçats de la route comme ça, aux brûlure de leurs doigts.
Des routiers qui roulaient des 20 heures d'affilée, dormant à peine, rétamés de fatigue, sans moufter au risque d'être virés aussi sec - tout ça pour un salaire de misère, n'avaient que de pauvres syndicats plutôt impuissants à faire valoir leurs droits. Lui, il a le talent d'orateur, le gosse de Detroit (qu'il ne quittera à peu près jamais) kinenveu se révèle bon organisateur de coups éclairs, à la poigne d'acier, ne lâchant rien - et puis non-buveur, et fidèle avec ça.
Alors la grève. Les gars motivés un par un par l'infatigable Irlandais, les groupes de chauffeurs enfin réunis, la foi au ventre. Et en face, les fameux jaunes, laissés pour compte engagés par les patrons furieux, et les flics, qui tiraient dans le tas. C'était pas rien, les grèves, à cette époque. Des échecs cuisants (comptant des dizaines de morts), puis petit à petit, des résultats. Un pays bloqué, des routiers qui font la loi, c'était gagné, ils avaient obtenu des horaires et des salaires dignes de ce nom.
Bon, après, que Hoffa, fort de son statut de héros du "Plus Grand Syndicat du Monde" et à la tête d'une fortune incroyable… ait profité de l'argent des caisses du Syndicat pour blanchir l'argent de ses potes grands mafieux, pour faire du trafic boursier ou immobilier,
moi toujours pareil, je m'en fous il fait bien ce qu'il veut.
Mais il semblerait qu'au niveau de la loi, ça soit moyennement permis, rhô ils sont tatillons.
Bobby Kennedy l'était, en tous cas.
Bobby chéri l'a tellement harcelé, inlassablement, que Hoffa n'avait qu'une idée en tête : buter ce salaud. Avec ses copains de la Mob (la pègre), dont Carlos Marcello le parrain de la Nouvelle Orleans était le plus énervé, ils ont su se montrer très participatif dans l'assassinat de Giovanni Fitzgeraldo Kennedy. de ça, Danny de Vito/Ken Englade ne parle pas. Il y a déjà beaucoup de choses à raconter, il faut choisir.
Bien humain, notre gars Hoffa, en ces pages. Lui et son copain à la vie à la mort, je les ai bien aimés. Ei j'ai retenu ces deux conseils :
- Ne laisse jamais personne monter dans ton camion.
et
- Si quelqu'un demande à te parler, qu'importe ce qu'il y a écrit sur sa carte, qu'importe pour qui il travaille. Si il n'a pas fréquenté le même lycée que toi et si tu n'as pas baisé sa soeur, tu ne lui dis rien.
Voilà maintenant vous êtes prévenus.
P.S. Retenez le nom du restaurant Dinner où Hoffa a été vu pour la dernière fois : le Machus Red Fox.
Je n'en dis pas plus, mais ça peut valoir des millions.
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Ce petit livre est vraiment très intéressant et agréable à lire. Admirablement bien nommé, c'est littéralement un voyage de la Terre aux étoiles qu'il nous permet d'effectuer au gré des quatre chapitres. Nous débutons donc sur la terre ferme avec une description géographique des lieux et la géologie très particulière du Mont-Mégantic. Nous poursuivons ensuite avec un point de vue plus historique, de l'arrivée des premiers habitants dans la région jusqu'à la création du parc national en 1994. le 3e chapitre s'attarde aux deux observatoires astronomiques du Mont-Mégantic, à l'ASTROLab (un genre du musée de l'astronomie) ainsi qu'à la création de la toute première Réserve internationale de ciel étoilé de la planète Terre! Enfin, le dernier chapitre aborde l'histoire de l'astronomie et nous sert un résumé extrêmement bien vulgarisé de l'évolution cosmique à partir du Big Bang jusqu'à aujourd'hui. Cette dernière partie est visiblement une adaptation très sommaire du livre "Poussières d'étoiles" du réputé astrophysicien Hubert Reeves. Bien que ce livre touche à beaucoup de domaines, il demeure toujours très accessible et très intéressant, pour ne pas dire fascinant.
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Ce roman est une belle découverte. Un roman percutant qui peut se lire d’une traite et aborde un aspect pas forcément bien connu de l’histoire spatiale américaine : le rôle joué par des scientifiques allemands nazis qui ont échappé aux procès de Nuremberg et ont été accueillis aux États Unis dans le sillage de Werner Von Braun et dans le contexte de la lutte avec les soviétiques pour envoyer le premier homme dans l’espace puis sur la lune. Le livre se passe en 1961 dans une petite ville de l’Alabama, siège d’une station de la NASA. Dina est une agent du Mossad envoyée sur place pour enlever l’un de ces scientifique, un médecin qui, lorsqu’il officiait dans les camps d’extermination, faisait des « expériences » sur les prisonniers. Elle s’est faite embaucher dans un diner pour côtoyer les épouses des scientifiques et accomplir sa mission. L’action est très bien menée ; les evènements s’enchaînent et on relâche pas le livre.
Au travers de l’intrigue, on découvre aussi un autre aspect de l’histoire de la NASA : celle-ci, au nom de la conquête spatiale, a fait des expériences sur des minorités médicales aux États-Unis, sur les noirs en particulier.
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Mood polar nordique activé avec le 5° roman de cette auteure Marseillaise exilée en Suède à 5 min de cette fameuse île de Storholmen.
Prenez un ancien manoir sur une île isolée, ajouter y un meurtre non élucidé, puis un second corps 9 ans plus tard, accompagner le tout d'une ambiance glaçante 100% nordique !!! Bingo, une vraie réussite !!!
Un récit dynamique et une histoire accrocheuse ou l'atmosphère contribue à embarquer le lecteur, un vrai régal !!
L'auteure nous propose un roman choral à 3 voix, ou se mêle habilement passé et présent. Une construction parfaite et une intrigue solide portées par une plume fluide, habile, immersive et dynamique qui m'a beaucoup plu.
J'ai adoré le petit côté huit clos. Toute l'intrigue se passe sur cette île isolée, ce qui majore la sensation d'oppression et fait monter la tension crescendo. On se sent piégé sur ce petit bout de terre, sur les traces des vikings et sur fond de mythologie scandinave.
Question énigme, soyons clair, j'ai carrément été mené par le bout du nez...!!! Au fil des pages, on fait des liens, on suppose, on pense comprendre... Et bam, de nouvelles révélations ébranlent toutes nos certitudes, c'est l'embrouille total... Sur la fin tout s'accélère, jusqu'à ce dénouement que je n'avais absolument pas vu venir !!
Bravo Johanna, un véritable page Turner impossible à lâcher !!!
Les personnages sont bien construits, j'ai apprécié de les suivre même si je n'ai pas eu spécialement d'empathie pour eux. Ils ont réussi à me surprendre !
Bref une belle découverte que je vous conseille vivement mais attention "Couvrez vous, il fait froid"!!
Pour ma part je file découvrir la bibliographie de l'auteure afin de faire gonfler ma wishlist avec de prochaines lectures !!
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