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Je n'ai jamais entendu ma mère expliquer l'importance du respect de la femme et du consentement à Vincent. Pourtant, elle m'a mise en garde un nombre incalculable de fois quand je partais en soirée.
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Il faut bien lire ici : il s’agit bien de l’image de la partie d’échecs, non du jeu d’échecs. Donc une analyse qui tend à donner une perspective dynamique (la partie d’échecs) et non pas statique (le jeu d’échecs).
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- La première gifle. J'ai beau le savoir, elle vient toujours comme une surprise. Forte, sèche, méritée. Puis, comme à chaque fois, il se met à pleurer en disant à quel point il se sent mal à cause de moi. Regarde ce que tu me fais faire ! C'est ce qu'il me dit toujours. C'est de ta faute !
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- Apprends autant que tu peux. Vis. Moi, je n'ai rien su. Je ne sais même pas si j'ai vécu. Apprenez aussi, toutes les deux, à vous connaître.
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A quoi pensait l'ours ainsi tiré par Alexis ?

A rien

Non parce que les ours ne pensent pas. Au contraire, ils pensent beaucoup et à toutes sortes de choses, comme nous...

Mais Ivan ne voulait penser à rien, parce qu'il souffrait déjà assez comme ça. (pp. 12-13)
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Lui, bien sûr, c'est un menteur, mais ça ne fait rien, parce que, quand on sait qu'un menteur est un menteur, c'est comme si on n'avait pas affaire à un menteur.
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Un spectateur tendit un gobelet plein de vin à l'ours, c'était ce qui se faisait toujours à la fin de chaque spectacle. Mais Ivan le dégagea d'un coup de patte adroit. Il regardait la foule, et chacun sentit se poser sur lui le regard sombre, intense, de la bête, et frissonna.

A la fin, Ivan considéra son maître, longuement ; son regard était lourd, chargé de trop de reproches, ou peut-être de trop d'amour et d'amitié déçus. Il grogna plus fort, sa voix devins rauque, tragique, un son profond qui résonna sur la place du village et qui en se prolongeant, pénétra jusqu'au cœur de chacun, petits et grands. (pp. 33-34)
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L'appât du gain ensommeille les consciences et les moments d'affolement sont peu propices à la générosité.
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Personne ne saura donc faire taire ce démon ?! Il sait que là-haut, il est hors de portée d’un tir d’arbalète. Je suis fatigué de tout ça, Achmed ! De mon frère, des chrétiens, des hypocrites et des sournois du monde entier. Un royaume, pour quoi faire ?! Pourquoi un dieu plutôt qu’un autre ?
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Si je ne saisissais pas cette offre, je perdais mon pays, je fermais la voie qui devait me permettre de retrouver mon honneur, et soudain, la perspective de finir ma vie noyée dans la marée humaine de cette immense métropole européenne me frappa brutalement. Ah ! Quel cœur déloyal que le mien !
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Avant-hier, j'ai redécouvert la colère et la haine. Elles m'ont prouvé que j'étais capable de tuer, sans scrupules, à mains nues en frappant un autre être humain. Voir la vie le fuir, avec mes yeux dans ses yeux, en le précipitant dans le vide.

Hier, j'ai frôlé la mort, violant les frontières d'une pondération confortable.
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- Tu dois admettre que tu es ici parce que tu l'as choisi... et non à cause des circonstances.



- Mais si ce n'est pas vrai ?



- Tu dois faire en sorte que ça le devienne.



(p. 98)
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- Tout le monde ne veut pas être un héros, Leon.



- Il le faudrait, pourtant.



(p. 95)
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Georg Lauffer étudiait un cas extrême de repentir, le sien. C’est ainsi qu’un homme voit le cadavre d’un ami cher, disséqué par les mains insensibles du prosecteur. Le masque blafard, les traits qui se défont, le torse rigide, un peu étroit, ridé par des aréoles jetant une ombre brune, ce mort restait toujours une demeure de |’amour (plus sacrée, plus invulnérable qu’aucun autel) découvert, le linceul rabattu plus profané qu'une pierre votive ne pourrait l’être par des excréments. Le ventre, une plaie béante. (Des entrailles, plus douces pour l’amant que fourrures et velours pour les enfants, concues pour rester en paix, a leur place comme la mer vespérale, saturée de vent, sous des nuages bleu noir à présent arrachées du corps et plus laides qu'une charcuterie, exhibées dans une nudité exsangue.)
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- Vous... vous ne voulez pas vous battre ?

- Bien sûr que non. Je vous rappelle que je suis en congé. (pp. 126-127)
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- Vous devez écrire un vœu dessus, puis l'attacher à une branche. Vous pouvez souhaiter tout ce que vous voulez, comme la santé, la prospérité pour votre famille, ou la paix dans le monde.

- Je souhaite... la destruction de l'humanité. (p. 96)
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Et la terre qui t'appartient, c'est celle où tu plantes tes rêves.
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- Monsieur !

- On veut manger ça !

- Vos parents ne vous ont jamais appris à ne pas accepter la nourriture de la part d'un inconnu ?

- Non !

- Mais qu'est-ce que les terriens apprennent donc à leurs enfants ? (p. 75)
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un prof nous a proposé comme thème, pour une discussion : Contre quoi peut-on encore se révolter aujourd’hui ? Le mot révolte a paru excessif à bon nombre de mes camarades. Moi, je ne sais pas. Ma mère porte en elle la nostalgie du radicalisme. En regardant les nouvelles, quand passe une révolution, un changement d’importance dans un pays lointain, une ancienne lueur s’allume dans ses yeux et elle s’agite dans le salon. Ma mère est devenue très vieille à quarante ans et manifeste dans son fauteuil. Elle me reproche de ne pas avoir de cause, car elle en avait à mon âge. Pourtant, toute son œuvre de mère a consisté à m’épargner.
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Je suis un membre dirigeant de la ligue du mal, une organisation maléfique qui œuvre quotidiennement pour exterminer l'humanité... et conquérir la Terre.

Néanmoins... aujourd'hui, je suis en congé.

Je visite cet endroit que l'on appelle "supérette". (p. 15)
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