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4/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Vasorvie , le 05/09/1901
Mort(e) à : Paris , le 09/01/1991
Biographie :

Charles Sterling (1901-1991) est un historien de l'art français.
Spécialiste reconnu des caravagesques, il organise avec Paul Jamot en 1934 une exposition qui fait date dans le domaine de l'histoire de l'art Les peintres de la réalité (Musée de l'Orangerie) qui fait redécouvrir la figure du peintre lorrain Georges de La Tour. Il est de 1929 à 1961 conservateur au département des peintures du musée du Louvre. Il obtient toujours en 1934 la nationalité française. Il se tourne alors vers ce qui devient sont sujet de prédilection : les primitifs français. Il publie un premier ouvrage sur le sujet en 19381.
Pendant l'occupation, il refuse le certificat d'aryanité proposé par le consulat de Pologne et publie sous le pseudonyme Charles Jacques son second volume consacré aux primitifs en 1941. Il quitte ensuite la France pour gagner les États-Unis où il travaille au Metropolitan Museum of Art de New York. Il y publie le catalogue des œuvres françaises en trois volumes. Il rentre au Louvre en 1945. Retraité en 1968, il retourne à New York pour enseigner à l'université de New York jusqu'en 1971. Il continue de publier jusqu'à sa mort en 1991.
Une exposition est organisée par le musée du Louvre en son honneur, un an après sa disparition: Hommage à Charles Sterling, Des primitifs à Matisse.
L'ensemble de la documentation (ouvrages, correspondances et notes manuscrites) réunie par l'historien de l'art tout au long de sa vie a été léguée au musée du Louvre, et se trouve aujourd'hui au service d'étude et de documentation du département des Peintures du Louvre.
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Source : wikipedia
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Bibliographie de Charles Sterling   (3)Voir plus

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Depuis le début de notre siècle, les études de P. Durrieu et de Hulin de Loo et, plus récemment, celles de E. Panofsky ont mis en lumière le rôle capital de l'enluminure parisienne dans l'évolution de la peinture européenne. Pendant un siècle, entre 1320 et 1420 environ — entre Jean Pucelle et le Maître de Boucicaut — elle s'assimilait les moyens de structurer la forme et l'espace ainsi que le répertoire du geste expressif que lui fournissait la peinture italienne du Trecento. Simultanément, dès 1350 environ, elle absorbait la liberté picturale et les effets lumineux de la perspective aérienne des peintres venus des Pays-Bas, de plus en plus nombreux. Les travaux des grands spécialistes de l'enluminure, O. Pàcht, M. Meiss et F. Avril confirmèrent cette mission historique qui préparait l'art souverain des créateurs flamands, Robert Campin (actif avant 1406), Hubert van Eyck (actif avant 1413) et Jan van Eyck (certainement actif avant 1422).
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Comparé à un tableau anonyme dépourvu de tout état civil, un manuscrit même sans colophon, armoiries ou devises fournit à l'historien des renseignements beaucoup plus nombreux. Non seulement, comme dans le cas du tableau, on peut examiner au laboratoire son support, la structure de sa matière picturale, les hésitations ou les corrections du peintre; situer la composition et les motifs du sujet représenté dans une tradition ou une famille iconographique (tant religieuse que profane); rapprocher l'écriture du texte et le style de la scène historiée et des bordures de ceux d'autres enluminures. Mais un manuscrit offre une mine de renseignements supplémentaires par son texte.
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Ce volume traite de la période de 1444 à 1500 environ et la vie de la capitale peut alors paraître tranquille comme un lac où se serait écoulée la turbulente cascade des malheurs de la guerre de Cent Ans, de la grande peste, de sanglantes émeutes, de la secrète tension sous l'occupation anglaise. C'est seulement pendant deux ans, en 1465-1466, que l'inquiétude allait troubler les bourgeois parisiens qui gardaient pour Louis XI l'enceinte de la ville et observaient les troupes de la Ligue du Bien Public. Il y aura, bien sûr, à la fin du siècle, des épidémies (1482-87, 1495-96,1499-1500) mais c'était, dans ces temps, un avatar endémique et accepté comme tel. La vie a changé et les conditions de la production artistique qui en dépendent viscéralement ne pouvaient demeurer inchangées.
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Ainsi, au XIVe siècle, Paris est la capitale de la peinture française et au XVe siècle elle attire de nouveau des peintres de talent d'origine très diverse. Cette constante vitalité, cette envergure cosmopolite qui m'avaient parues, dès 1938, comparables au rôle que Paris assuma au XXe siècle, distingue la peinture de cette ville, entre 1300 et 1500, de celle des autres centres de la France. Elle justifie un volume autonome. Un volume qui gardera toute sa signification même s'il ne devait pas être suivi par d'autres.
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