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3.67/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Toulon , le 07/01/1810
Mort(e) à : Alger , le 02/06/1881
Biographie :

Louis Jourdan est un éditeur de presse et journaliste français proche des doctrines phalanstériennes et saint-simoniennes. Il a collaboré à de nombreuses revues et fondé avec Moïse Polydore Millaud Le Journal des Actionnaires, après avoir créé avec lui d'abord le Journal des Docks.

Louis Jourdan a d’abord été rédacteur dans un journal de cette ville, le Peuple électeur puis part en Algérie en 1836 avec sa compagne Hortense, fille de monsieur de Rivière.

En 1848, il fonde Le Spectateur républicain.

À partir d’avril 1849, il est pendant cinq mois l'un de ses principaux rédacteurs du journal Le Crédit.

A partit 1849 il entre au Siècle dont il devient vite une des plumes les plus appréciées, il se voit condamné, en 1851, à quatre mois de prison pour un article contre l'Élysée. Après s’être exilé à Tunis et en Algérie, de retour à Paris en 1852.

Il collabore au Magasin pittoresque et à L'Illustration, puis rejoint le journal L'Algérie et le Courrier français, dirigé par le saint-simonien Émile Barrault. Louis Jourdan était alors proche d’un autre saint-simonien célèbre, Barthélemy Prosper Enfantin.

En mai 1856, Moïse Polydore Millaud, déjà propriétaire du journal Le Dock, le transforme en un nouveau titre, plus financier : Le Journal des actionnaires, dont Louis Jourdan est le premier rédacteur en chef, tout en collaborant parallèlement, au journal Le Causeur, fondé le 6 mars 1859.

En 1863 il écrit "Les femmes devant l'échafaud" et en 1870 il est membre du comité central de direction de l'Association pour le droit des femmes fondé par Léon Richer.

On lui doit la fameuse formule « Ouvrir une école aujourd’hui, c’est fermer une prison dans vingt ans », souvent attribuée par erreur à Victor Hugo.
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Séquence avec Louis Jourdan dans l'émission Stupéfiant sur France 2 du 13 février, à l'occasion de la sortie de la biographie "Louis Jourdan le french lover d'Hollywood" par Olivier Minne


Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Nous ne voulons rien, nous ne demandons rien pour les femmes, ni fonctions civiles, ni fonctions politiques, administratives ou autres. C'est à elles de savoir et de dire ce qu'elles veulent. Depuis l'origine des sociétés, l'homme porte la parole pour la femme; seul il parle, seul il légifère. Eh bien! laissons les femmes parler pour elles, exprimer leurs sentiments et leurs idées en toute liberté; tâchons seulement de les écouter ou de les contredire avec respect; permettons-leur, avant tout, de développer leurs facultés intellectuelles par une instruction égale à la nôtre. Et puis, nous verrons!
Ce que sont les femmes, ce qu'elles peuvent, ce qu'elles veulent, nous l'ignorons, et nous ne le saurons que lorsqu'elles seront en état de le dire elles-mêmes. (1863)
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L’adultère : Au 14ème siècle, Philippe de Valois, Philippe le Bel, Jean le Bon, — essayèrent de règlementer cette matière.
Ils auraient mieux fait de s’abstenir...
Les coupables étaient condamnés à courir nus par les villes où ils avaient commis le scandale.
Dans le canton du Lyonnais, la femme adultère était dépouillée de tous vêtements, et dans cet état complet de nudité, elle devait courir après une poule jusqu’à ce qu’elle pût s’emparer d’elle, ce qui n’était pas aisé.

A ce spectacle, la foule s’égayait, et l’homme complice de l’adultère, pareillement nu, devait ramasser du foin pour en faire une botte.

(…)
Bien que l’adultère soit un crime d’après les maximes de l’église, on la vit cependant se relâcher quelquefois de sa sévérité d’une manière étrange. Ce fut particulièrement dans le 14ème siècle, où le clergé était parvenu à un degré effrayant de corruption ; l’avarice surtout était son défaut dominant. On vit, dans certains diocèses, les grands vicaires vendre la permission de commettre l’adultère pendant l’espace d’une année ; la cour de Rome, par ses exemples, autorisait ces désordres. 

(…)

Chez les Hébreux, on lapidait la femme adultère.

Chez les Mongols, la femme adultère est fendue est deux.

Dans la Corée, le mari peut aussi tuer sa femme lorsqu’il la surprend en flagrant délit ; mais un homme libre, surpris avec une femme mariée, est exposé nu dans tous les carrefours, le visage barbouillé de chaux, chaque oreille percée par une flèche et une sonnette sur le dos.

Dans le Tonquin et en Chine, la femme adultère est condamnée à un supplice infâme que je ne puis même indiquer, puis livrée à un éléphant qui l’élève en l’air avec sa trompe, la laisse retomber et la foule ensuite sous ses pieds gigantesques.

Dans l’île de Ceylan, les maris donnent à leurs femmes une sorte de permis d’adultère avec telles ou telles personnes désignées ; mais si la femme est surprise en relation avec d’autres hommes que ceux autorisés, elle est punie de mort.

Aux Philippines, au contraire, l’adultère est considéré comme une faute excusable et puni seulement d’une amende.

Dans les îles Mariannes, c’est la femme qui porte la peine de l’adultère du mari ; elle se donne la mort à elle-même, assistée de toutes ses compagnes.

(…)
Je suis tenté de croire qu’aux îles Sandwich la femme tient le haut du pavé. L’homme coupable d’adultère est condamné à avoir les yeux arrachés.

En Mingrélie, les moeurs sont plus faciles : quand un homme surprend sa femme, il a le droit de contraindre l’amant à lui donner un cochon qu’ils mangent à eux trois.

Les Turcs, on le sait, n’y vont pas de main morte. Ils ont tour à tour lapidé, coupé en deux, jeté à l’eau après les avoir cousues dans des sacs, les femmes adultères.

Chez les égyptiens, l’homme convaincu d’adultère recevait mille coups de fouet ; la femme avait le nez coupé.

(…)
Le pape Sixte V avait ordonné la peine de mort contre les adultères. Un gentilhomme napolitain menait à Rome une vie assez agitée, et entretenait publiquement des relations avec une belle femme, mariée à un habitant de Rome. Le gentilhomme prétendait que la loi n’était pas faite pour lui, puisqu’il était étranger (du gouvernement de Rome). Le gouverneur de Rome ne savait quel parti prendre : il en référa au pape. Irrité de cette incertitude, Sixte V lui répondit : « Hissez trois potences, faites pendre l’amant, la femme, le mari, et, pour guérir vos scrupules sur leur prétendue indépendance de ma juridiction, prenez des cordes faites à Naples. »

(…)

Je trouve dans les annales judiciaires (1827), une plainte en adultère déposée par un M.D…, qui, après avoir dépensé en folles orgies tout ce qu’il possédait, abandonna sa femme et ses enfants : « sans une cuiller pour manger la soupe, » au dire d’un témoin qui fut entendu dans cette affaire.
Un étranger se présente, offre à la femme quelques ressources et cohabite avec elle. Le mari revient, constate le flagrant délit. La femme est détenue pendant six mois, puis condamnée à trois mois de prison.

(Notes : simple partage de curiosité, je n'ai pas vérifié la véracité historique des faits avancés...)
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