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3/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 10/01/1854
Mort(e) à : Paris , le 12/03/1913
Biographie :

Henri Julien Marie Detouche dit Henry Detouche, est un peintre, dessinateur, aquarelliste, graveur, lithographe, écrivain et critique d'art français.
Henry Detouche est d'abord l'élève de son père, le peintre d'histoire Laurent Detouche (1815-1882), puis celui d'Ulysse Butin (1837-1883), peintre de marines et graveur, qui lui enseigne l'art du modelé et du dessin en volume comme le pratiquent les sculpteurs. Il devient membre de la Société des artistes français en 1889. Peintre jusqu'à la trentaine, il se dirige ensuite vers la gravure. Il voyage beaucoup.
En 1896, il est invité à titre étranger par la Société royale belge des aquarellistes et expose à Bruxelles trois Intimités de mer. Il parcourt l'Espagne l'année suivante et sacrifie à la mode de l'espagnolisme, assez répandue parmi les artistes, écrivains et musiciens de cette époque.
Revenu à Paris, il collabore à plusieurs journaux : La Plume, Le Courrier français, L'Art moderne, Panurge. Il participe régulièrement au Salon des artistes français et surtout au Salon des humoristes avec des aquarelles et des pastels sur le thème de la femme.
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Source : wikipedia
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Il faut pour un peintre, aujourd'hui, songer à satisfaire l'amour-propre de certains écrivains. Dans ce but, qu'il se garde bien de formuler trop afin de leur permettre, en dégoisant devant l'oeuvre, une collaboration intellectuelle qui les ravira d'autant plus qu'elle sera individuelle.
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Dans les ateliers et cafés d'art, se préparent les scissions, les querelles d'écoles, la fragmentation des « groupes » Et qu'est-ce qui sort de tout cela? Les derniers Salons des Indépendants ont marqué un mouvement rétrograde — une confusion, une inquiétude générale sous un semblant d’uniformité — et cette uniformité lassante prend son origine dans une universelle déficience de la technique. Nous touchons ici le point névralgique.
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Il faut remonter jusqu'aux peintures de Morales et de Zurbaran pour retrouver une tête semblable à celle du sacristain de San Giorgio Maggiore. Et encore faudrait-il la faire retoucher par Callot ou Goya, car il est le prototype du vieux sacristain décharné, chauve, exsangue, malpropre. Déjeté, à l'allure cahotante et glissante à la fois, cahotante dans la marche habituelle et glissante devant les autels, avec un brisement soudain des jambes qui paraissent se replier trois ou quatre fois sur elles-mêmes, ratatinant le corps qui se dérobe sous la robe crasseuse du capucin et tombe à terre comme une vieille loque d'où sortent deux cubitus croisés en posture de catacombes. Il a tout ce qu'il faut pour faire peur. Dans les orbites décharnés les prunelles sont décolorées, la grimace du sourire laisse voir deux ou trois dents dartreuses qui subsistent ; le reste est un trou noir d'où sortent les émanations pestilentielles d'un corps qui se dessèche au dehors et se putréfie déjà au dedans, de son vivant, étant en avance sur la mort, personnification affreuse du dogme chrétien, du mépris du corps pour l'exaltation de l'âme.
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Le jour où vous vous enorgueillirez de ma possession totale, où vous vous croirez arrivé au comble du bonheur, à l'heure suprême où vous serez enivré de volupté, où votre corps sera en liesse tandis que votre âme-paon par les cent yeux de ses désirs réalisés fera magnifiquement la roue, à l'instant où la femme déité d'hier, tombée de son piédestal et couchée sous l'étreinte, ne sera plus que le socle de votre vanité satisfaite, la différence qu'il y avait entre vous et mon mari, et que je me faisais une joie de maintenir, aura disparu d'un coup:, Vous m'aurez révélé, mon pauvre amie cette chose infiniment décevante qui navire mon coeur, c'est que tous les hommes sont le même.
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Je m'étais donc promis au premier jour d'aller, crayon en main, recueillir ces épaves d'un autre âge. Comme je faisais un dessin du moulin de la Galette, une vieille femme nu-tête descendait la rue Lepic, et, me voyant travailler, elle s'écria en se tournant vers deux ou trois de ses compagnes qui la suivaient : « Ah ! c'moulin-là, il est vieux, allez ; il a trois cents ans ! » Et comme elle se mettait tout à coup à faire un grand geste et à dire : « Tout ça, voyez-vous, ça va disparaître ; on va enlever tout pour l'Sacré-Coeur! » un frisson s'infiltra en moi, se transmettant à mes doigts, qui se mirent à travailler plus fébrilement. Je sentais que c'était vrai, hélas !
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Au lieu des masures de jadis, de hauts édifices avec eau et gaz à tous les étages. A la place des terrains vagues aux gazons jaunes rongés de dartres
crayeuses, des maisons coquettes avec des sonnettes électriques et des ascenseurs... peut-être. C'est ainsi que Montmartre lui-même se transforme. Tout dernièrement, j'y ai vu de belles équipes de métreurs, arpenteurs, toiseurs, avec tout l'attirail professionnel. A l'écart se tenaient des hommes très graves, corrects ainsi qu'il convient à des bourreaux, et ces messieurs de Paris se dégantaient pour déterminer l'exécution de telle ou telle façade, l'écartèlement en carrefour de tel ou tel cul-de-sac.
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Après une dernière et vaine tentative pour la retenir, le claquement de la porte qui se referma eut un écho douloureux dans son coeur. Cette vibration dernière lui suscita successivement le regret, le remords, la haine, le mépris, et de tout cela mêlé confusément, il ne subsista qu'un sentiment vague, infini, du néant de toutes choses, de l'intermittence éternelle du bien et du mal, et d'une invocation fervente aux forces mystérieuses pour lui donner désormais l'insensibilité des émotions, et lui épargner pour toujours la peine, fut-ce au prix de la privation des joies et des voluptés.
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Une des caractéristiques de la peinture anglaise moderne, c'est que non seulement elle ne reproduit pas de trivialités, mais que dans son ensemble elle est d'essence aristocratique. Elle se tient au-dessus de la compréhension des foules. Holman Hunt, E. Millais, Rossetti, Burne Jones, ces patriciens du pinceau n'ont jamais reproduit que les échos infinis du prototype de la Beauté.
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C'est difficile maintenant pour moi d'aimer une nouvelle femme; il faudrait
que par son charme elle fut à la hauteur de mes souvenirs.
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Quel que soit son âge, un homme a le droit de porter une femme dans son coeur tant qu'il peut la soulever dans ses bras.
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