La placette serait mignonne. Sans le pylône. Des bâtiments coloniaux décrépissent en plein soleil et quelques banians majestueux apportent un peu d'ombre le long de la rive. De grandes persiennes ouvragées dignes de bastides provençales sont tirées à l'intérieur. Un poignée de gens souriants qui trainent leurs sandales les bras ballants vont et viennent.
(p.272)
Le temple est là, sans emphase. J'entre librement dans un jardin simple. Des palmiers nains, deux grands cocotiers, quelques fleurs pastel. J'approche des bâtiments qui semblent s'être endormis à force de regarder le fleuve. Trois ou quatre robes orangées apportent une touche de couleur. (p.309)
Plus tard, la forêt s’est remise à bruire. (…) A mi-hauteur, les feuillages offrent à qui veut recevoir une palette de verts inespérée, à qui veut entendre le frémissement soyeux des feuilles qui chuchotent entre elles. (p.390)