Babur

Finalement, tant de désarroi et de dénuement me conduisirent au désespoir. Je me dis qu'il valait mieux m'échapper et disparaître plutôt que de vivre de cette manière et qu'il était profitable d'aller jusqu'où me porteraient mes pas plutôt que de laisser les gens connaître mon humiliation actuelle. Je décidai d'aller en Chine et entrepris de me sauver et de partir. Depuis mon enfance, je désirais aller en direction de la Chine, mais cela ne m'avait pas été accordé par Dieu du fait de mon règne et de mes attachements. Mon règne s'en était allé; ma mère avait rejoint sa mère et son frère cadet; les obstacles à mon voyage n'existaient donc plus. Je n'avais plus à craindre pour ma famille

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