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Critiques de Dan E. Burr (35)
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Economix

♫Avec votre ferraille on forge ces engins

Qui foutront la pagaille parmi ceux du voisin

Ça donne de l'ouvrage à tous les ouvriers

Et chacun envisage de fonder un foyer

Pour se faire des finances on fabrique des lardons

On touche l'assurance et les allocations

Ça n'a pas d'importance car lorsqu'ils seront grands

Ils iront en cadence crever pour quelques francs

Je vendais des canons dans les rues de la terre

Mais mon commerce a trop marché

J'ai fait faire des affaires à tous les fabricants d'cimetières

Mais moi maintenant je me retrouve à pied♫

Le petit commerce - Boris Vian - 1956 -



"Tout livre sur l'économie présente le point de vue personnel de quelqu'un.

Alors ne prenez pas ce livre pour parole d'Evangile" - P11



Ici tous les concepts sont repris, analysés

L'avantage c'est qu'ici ,c'est illustré

Mais si vous n'êtes pas vraiment initiés

Vous aurez du mal à vous y retrouver.

Tirer la ficelle d'un ballon le fera vite baisser

la pousser, ne le fera point remonter...

Si un Trust reste une CORPORATION illégale

un antiTrust devient-il pour autant Social ?

Mais tu perds ton sang froid

Tu me fais dire n'importe quoi.

Pour un os t ' héritais

Livre Educatif à remettre à deux mains

Fast-track, traités = moyens détournés

l'Avenir désormais leur appartient.



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Economix

Non, Economix n’est pas un personnage des aventures d’Astérix le gaulois. S’il avait existé, il aurait tout eu d’un Caius Saugrenus (Obélix et compagnie), mais en pire !



Des cours d’économie, j’en ai bouffé et si durant les premiers cours, je suivais parfaitement bien, comprenant bien tout sur la loi de l’offre et de la demande, ensuite, ce fut une autre paire de manches…



Ah, si j’avais eu ce roman graphique à l’époque, j’aurais peut-être eu de plus belles notes ! Je dis bien peut-être, parce que je me connais…



Ce comics de 350 pages est lourd à prendre en main et n’est pas à lire en une seule fois, vous risqueriez l’indigestion. J’y suis allée par petits morceaux, remontant le fil de l’Histoire, économique et historique, commençant par l’Europe avant de passer quasi exclusivement aux États-Unis.



Mais tout le monde sait que lorsque l’Amérique éternue, le reste du monde s’enrhume, et c’est la grippe pour tous. Les emmerdes de la crise économique sont venues de chez eux et ce sont nos banques qui ont vanillées (certaines auraient dû être déclarées en faillite) et nos bourses que l’on a vidées pour les renflouer.



D’ailleurs, on devrait faire lire ce volumineux ouvrage à ceux (et celles) qui pensent que ce sont les immigrés la source de tous les problèmes dans un pays. Que nenni, ce ne sont pas eux les fautifs.



Dans cette bédé, la preuve est faite que tous les problèmes monétaires sont causés par des gros actionnaires, par les Bourses, par les gros riches qui paient de moins en moins d’impôts (ils peuvent dire merci aux politiciens), par les grosses entreprises qui ont de moins en moins de règles à respecter, par les présidents qui se font tenir par les couilles par d’autres personnes, par des présidents qui disent que les déficits n’existent pas, par des spéculateurs et j’en passe…



Mais les problèmes viennent toujours d’incompétents, de ceux qui veulent gagner plus, voler plus, magouiller plus… Bref, les cols blancs !



Je ne dirai pas que j’ai tout compris et que je peux tenir une conversation soutenue avec des économistes, loin de là, ma mémoire passoire va laisser filer des informations importantes, mais au moins, j’ai un peu mieux compris comment on s’était fait baiser jusqu’au trognon…



Ce n'est déjà pas si mal…



Un roman graphique à découvrir et à faire découvrir à celles et ceux qui n’ont pas peur de lire une brique de 340 pages (avec des dessins, hein) et de faire bosser leurs petites cellules grises, afin de se coucher moins bête…

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Economix

L'économie est une science plutôt obscure pour beaucoup d'entre nous et n'est pas forcément très attractive pour le commun des mortels. Et pourtant, elle gouverne à l'heure actuelle nos sociétés (hélas de plus en plus). La comprendre un minimum est donc essentiel pour (re)gagner en pouvoir citoyen, pour agir, anticiper et maîtriser notre destin, dans un monde de plus en plus connecté mais aussi de plus en plus inégalitaire, où les spéculations de quelques financiers et les "optimisations" visant à un plus grand profit de quelques gestionnaires assoiffés détruisent des vies à proximité de chez nous mais aussi à l'autre bout du monde. Voilà le message de Michael Goodwin dont le discours clair, plein d'humour et parfois d'insolence sert à mettre en scène son propos, à tendance progressiste.



Pour cela, il nous embarque dans l'histoire relativement courte de l'économie de par le monde et son actualité. On commence avec la mainmise hollandaise, les comptoirs anglais et la guerre d'indépendance américaine notamment, qu'il analyse sous ce prisme pour montrer comment l'économie s'est rapidement mise à créer des liens mais aussi des conflits à grande échelle et à bouleverser l'équilibre de notre planète. On y raconte la mondialisation, les grandes figures et leur influence, l'impact des décisions prises, des guerres, du réchauffement climatique, des déréglementations...



Michael Goodwin et Dan E. Burr ont honorablement réussi à mettre sous la forme originale du roman graphique un condensé pédagogique des grands courants de pensées et des pratiques en résultant. Les 340 et quelques pages qui le compose se parcourent rapidement, d'autant plus que l'auteur ne se contente pas d'énoncer mais argumente intelligemment son opinion avec la conscience de ses prises de paroles qui peuvent paraître politiques. Car il s'agit bien ici de prendre position et l'auteur dénonce clairement la situation actuelle et son absurdité (jamais notre monde n'a été aussi riche et n'aura pourtant autant concentré l'argent au sein d'une minorité si réduite).



Ce qui est encore plus appréciable est qu'il ne cherche pas à nous imposer son point de vue mais nous engage à avoir notre propre réflexion, à poursuivre nos lectures pour en savoir davantage et à ne surtout pas nous laisser embobiner par le discours dominant (avec la piqûre de rappel sur la concentration des médias entre quelques monopoles). Il fait preuve tout au long de ce livre d'une grande lucidité et rend limpide des concepts pas forcément simples à aborder (on y trouvera matière à expliquer des rouages complexes comme la Grande Dépression de 1929 même à des enfants). Il démolit avec brio certains préjugés et ne peut laisser indifférent le lecteur.



On regrettera peut-être que passé un certain stade, l'ouvrage soit plutôt concentré sur les États-Unis mais l'auteur parle de ce qu'il connaît le mieux. Son étude ne concerne cependant pas que ce pays et s'il serait intéressant d'avoir un ouvrage similaire pour la France, on ne peut pas dire qu'on en soit non plus si éloigné et admettons-le : si l'échiquier mondial est en pleine mutation, (Michael Goodwin parle notamment de la place de la Chine), l'économie américaine continue d'avoir un impact gigantesque sur le monde. Y voir clair permet donc de cerner beaucoup de choses.



Je ne suis pas passionnée par le domaine de l'économie, c'est le moins qu'on puisse dire, même si j'ai des notions grâce à mes études d'histoire notamment. Mais j'ai conscience que ne pas chercher à en maîtriser les bases serait une entrave à ma propre capacité à comprendre un angle du monde et à formuler des opinions construites sur des faits avérés. Si comme moi, vous souhaitez acquérir les outils nécessaires à votre pouvoir citoyen et si possible en s'amusant, Economix est fait pour vous. Je suis ressortie bluffée de cette lecture. Précieux, original et ludique, il est vraiment à mettre dans votre bibliothèque familiale et il faut le répandre comme la bonne parole !
Lien : http://wp.me/p12Kl4-Mx
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Economix

Si je devais résumer mon impression en un seul mot, je dirais : génial !

Car ce gros bouquin est tout simplement exceptionnel. À plusieurs titres :

Un, il retrace l’histoire de l’économie mondiale (quoique essentiellement américaine) de façon étonnamment simple, ludique et divertissante, tout en abordant la plupart des notions d’économie, de finance, sans qu’on puisse reposer le livre une fois ouvert ;

Deux, même si l’auteur a un parti pris, avoué, il nous ouvre les yeux sur un monde opaque dirigé par une poignée de privilégiés qui profite bien de cette opacité ;

Trois, le frisson qu’il procure quand on réalise le gaspillage astronomique et la souffrance humaine engendrés pour le profit d’une minorité ;

Quatre, j’ai laissé traîner le livre dans la maison, et vous savez quoi ? mes ados n’ont pu s’empêcher de le feuilleter et puis de le dévorer, bien qu’un est un pur littéraire, et l’autre réfractaire à la lecture. Un exploit !

Nulle besoin d’être expert pour comprendre, nulle besoin d’avoir des notions d’économie ni de finance, cette BD est tellement accessible et éclairante qu’elle devrait être mise entre toutes les mains !
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Economix

Economix est certes une BD sur l’économie mais surtout sur l’histoire de l’économie; ce qui n’est pas pareil. Dernièrement, j’avais pu apprécier L'Ère de l'égoïsme qui reprend les mécanismes de l’économie ayant amené à notre dernière grande crise actuelle, liée aux subprimes. Entre les deux, j’ai quand même une petite préférence pour « L’Ère de l’égoïsme » qui me semble plus novateur dans l’approche même si les objectifs et les résultats sont les mêmes.



Alors certes, Economix est affublé de tous les qualificatifs d’usage : phénoménal ou hors normes. L’avantage est d’expliquer en des termes clairs les mécanismes complexes de l’économie en quelque chose d’amusant et d’accessible au plus grand nombre. Bon, cela ne sera pas tout à fait exact car il va falloir s’accrocher. Par ailleurs, je ne peux pas dire que je suis un néophyte de par mon activité professionnelle et ayant étudié l’économie politique. De plus, la lecture ne se révélera pas être une partie de plaisir : c’est comme si vous aviez le Bescherelle en BD avec des images amusantes.



En effet, la démarche de l’auteur est plus que louable car l’économie est au cœur de toute chose. Cela fait dire à certains que si cet ouvrage avait été lu par des banquiers avisés, ils n’auraient pas osé vendre autant de crédit à risque. On aura compris qu’il est nécessaire de mieux comprendre l’économie. Du coup, certains commentaires dans l’actualité peuvent devenir limpides comme les enjeux de la loi Macron.



L’économie est une science en perpétuel mouvement. Certains penseurs sont loués puis rejetés et on passe à d’autres : des mercantilistes aux néo-classiques. Je connaissais Adam Smith et son fameux « laisser faire, laisser aller » qui me paraissait le grand théoricien du libéralisme économique loué par la droite et ses patrons. L’auteur me donne une vision différente de l’homme avec tout un pan qu’on a passé sous silence. L’homme est franchement réhabilité à mes yeux après lecture et je vous laisserai découvrir le pourquoi.



On retrouvera également l’un de mes économistes préférés, à savoir Keynes, qui préconisait de favoriser la demande par la hausse des salaires. Cet homme est mon ami. Il a compris qu’il fallait donner aux masses populaires qui pouvaient ensuite dépenser leurs revenus et faire tourner la machine économique. Cependant, il semblerait que cette politique ne soit plus d’actualité car la machine s’est grippée. Même nos socialistes favorisent actuellement l’économie de l’offre afin de permettre aux producteurs d’être moins étranglés.



L’auteur va nous expliquer également la pensée de Marx et les ravages du communisme sous Staline. Cependant, il restera juste en indiquant les succès de ceux-ci (premier homme dans l’espace, de la nourriture pour tout le monde…). Il ne magnifiera pas le capitalisme américain, bien au contraire. Il dira clairement le soutien à des dictatures sanglantes d’extrême-droite pour contrer le communisme dans certains pays. Certains présidents américains seront magnifiés (Ted puis Franklin Roosevelt) et d’autres horrifiés (Hoover, Reagan).



Il y a quelque chose qui a véritablement retenu mon attention. A un moment donné de l’histoire économique du XXème siècle, les politiques des gouvernements ont taxé les super-riches et favorisé l’émergence de la classe moyenne. Il y avait un rapport plutôt acceptable dans l’écart des richesses. De nos jours, cet écart s’est considérablement creusé, ce qui n’amène à rien de bon pour le futur : révoltes ou guerres en perspective. La planète ne peut appartenir à 1% des plus riches même en n'étant point jaloux de leur formidable réussite à coup d’héritages ou de maximisation fiscale. Sic. La question pourrait être la suivante : faut-il laisser agir à leur guise les spéculateurs qui jouent avec le feu ?



Ce livre est une mine d’informations ainsi qu’un remarquable exercice de pédagogie. Il faudra une bonne semaine pour en venir à bout et essayer de comprendre sans régurgiter. L’histoire de l’économie est tout de même assez passionnante et cela permet de comprendre comment le monde fonctionne. Bref, un ouvrage indispensable qui incite à la prudence.



Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4.5/5 - Note Globale: 4.25/5
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Economix

Découvrir l'histoire de l'économie et ses grandes notions en BD: une aventure des plus instructives.

Les 100 premières pages se dévorent facilement et l'on a plaisir à réaliser que l'on comprend de mieux en mieux certaines notions économiques qui nous apparaissaient jusqu'alors obscures.

La lecture devient par la suite plus ardue et il est de plus en plus difficile de tout saisir.

J'ai retrouvé l'aisance du départ au cours des derniers chapitres.

Une BD à avoir chez soi et qui peut servir à éclaircir ponctuellement des sujets d'actualité grâce à des explications claires et bien illustrées.

Un beau cadeau à faire à toute personne curieuse!
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Economix

L’impression que les lois de l’économie échappent aux experts eux-mêmes (les fonctionnaires de Bercy pratiquent-ils l’onanisme dans leur grand paquebot ?) incite le grand public à se prendre en main et s’informer lui-même, tant nos vies paraissent réglées par un grand logiciel implacable qui tourne en roue libre. C’est à ce motif de curiosité inquiète que répond l’auteur – américain – d’une volumineuse BD, Economix, récemment publiée par les Arènes.



- Leçon n°1 : en matière d’économie, mieux vaut ne pas se fier aux experts. On se souvient du mot de Jacques Attali au plus fort de la tempête des subprimes, involontairement comique, claironnant qu’il avait prévu la crise… dans les trente années à venir. Imaginez le garagiste : «J’avais bien vu que vos plaquettes de frein étaient usées, mais je pensais que vous pouviez encore rouler quelques centaines de km.»



Le discours des experts économique au plus fort de la crise fait penser à celui des médecins au chevet des grands malades: -Accrochez-vous !, disent-ils en croisant les doigts dans le dos. En dernier recours, une petite prière à mère Nature afin d’accorder une rallonge n’est pas de trop.



En définitive on en revient à l’hymne païen de Pangloss : «Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.» ; et on peut se demander si penser l’économie ne revient pas à faire le vide dans sa tête, et ne penser à rien. Les abeilles ou les castors n’ont pas d’experts économiques, et ils s’en sortent plutôt pas mal.



Le bouquin rappelle d’ailleurs que les économistes libéraux les plus prudents, Adam Smith par exemple, définissent le travail et l’argent comme une puissance naturelle. Il convient donc seulement d’éviter à l’homme les lames de fond et les cyclones trop violents par quelques mesures ou plans artificiels. Smith vitupère les spéculateurs ou les capitalistes qui jouent avec le feu. Seulement voilà, il est trop tard, puisque l’Occident est entièrement converti à ce jeu, que ses institutions politiques reflètent et d’où il tire sa supériorité. Il est aussi difficile de faire machine arrière que de transformer le Titanic en canot de sauvetage. J’emploie volontiers des métaphores, puisque le discours économique a tendance à dissoudre les métaphores dans les statistiques et le calcul, d’une manière perceptible aussi sur le plan culturel ou artistique.



Point positif de ce bouquin également, il fustige l’usage des formules mathématiques dans le domaine économique; elles ont le don de conférer une aura scientifique à des théories qui ne le sont pas, et de procurer une confiance excessive, quand la prudence est surtout requise.



En effet, «l’exploitation des ressources humaines», selon l’expression qui convient pour qualifier l’esclavage moderne, peut parfois, qui sait, se heurter à la conscience humaine d’une manière imprévisible ? J’ai observé pour ma part que les escrocs sont plus avisés que les experts en matière économique (je soupçonne d’ailleurs que Jérôme Kerviel était parfaitement honnête et persuadé du sérieux de son métier et de ses études): or les escrocs se fient plus à leur instinct qu’aux formules mathématiques.



Engels et Marx sont résumés aussi dans Economix, qui se veut la première histoire de l’économie en BD, mais dont le ton est parfois un brin moralisateur, hélas.



Marx à juste titre, puisqu’il fut et reste sans doute l’analyste le plus complet du phénomène de la mondialisation et de la soumission des élites intellectuelles à des systèmes de pensée, notamment le système hégélien, dont on voit qu’il prévaut encore en matière d’art, alors même qu’il est le système le moins susceptible d’enrayer ce que les marxistes qualifient de fétichisme, qui aboutit à se prosterner devant l’argent et son pouvoir de déclencher l’émotion ou la passion humaine.



Il semble en effet utile de joindre à l’étude de l’économie celle de l’art, ainsi que l'ont fait Marx et d’autres penseurs, et comme ne le fait pas assez Economix, bien qu’il participe d’une volonté artistique d’élucider la bêtise de l’action économique pour mieux y résister (la bêtise qui consiste essentiellement à se soumettre aux forces de la nature, dont l’économie n’est qu’une prothèse, ou à lui opposer des concepts et une éthique creux).



Le défaut de l’ouvrage est de ne proposer qu’un panorama des différentes thèses ou pensées économiques successives, sans remettre en cause la démarche anthropologique de la «science économique». Celle-là lui donne sans doute cet aspect complexe et inintelligible, caractéristique selon Orwell de l’intellectualisme et des intellectuels, qui semblent ainsi trouver dans les replis de leurs pensées une sorte de confort assez inédite dans l’histoire de l’humanité.



De même, puisque la prétention historique est ici affichée, on peut reprocher à l’ouvrage de s’abstenir de faire la remarque que l'enseignement économique libéral dominant a le don d’affranchir le progrès économique et technique de son rôle majeur dans le déclenchement des guerres mondiales, qui résultent largement de l’essor industriel.
Lien : http://fanzine.hautetfort.co..
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Economix

J'avais offert ce livre à mes enfants ados, pour leur permettre d'aborder l'économie sous un angle sympa, illustré, et facile à comprendre.

Même si sur la longueur le livre s'avère touffu et sans doute de moins en moins facile à comprendre au fur et à mesure qu'on avance, peut-être par lassitude, l'objectif est atteint. C'est vraiment une bonne manière de découvrir l'économie dans son ensemble, mais en fait il faut mieux ne pas tout lire d'un trait (c'est mieux par petites touches)

Quelques chapitres (les crises financières par exemple) sont très bien fait, d'autres sont parfois un peu moins réussis, et ça saute parfois un peu du coq à l'ane.

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Economix

Voici un ouvrage, que j'ai acheté par hasard, enfin presque car l'auteur nous indique qu'il n'y a guère d'hasard en économie !



C'est tout simplement génial, 400 ans économie, racontée en BD, vue du prisme américain, nationalité de Michael Goodwin.

C'est clair, instructif, l'humour y tient aussi une bonne place. C'est aussi pour moi une grande entreprise de démythification raisonnée et honnête.

Une confidence, je n'aime pas beaucoup l'économie ( en tant que pseudo science), pas fan des BD, en plus c'est noir et blanc, mais furieusement pédagogique et hyper- documenté !

Les dernières pages sur le partenariat transpacifique et le libre échange sont tout simplement terrifiantes.

En voilà de la vulgarisation intelligente et une invitation à saisir pour comprendre les bases d'un économie mondiale, ce qui gouverne nos destins et qui a tant impacté nos prédécesseurs.



Les politiques et leurs égo-panégyriques littéraires sont définitivement renvoyés à leurs chères études, peu entreprises, par de telles initiatives qui au fond rendent indispensable la réflexion sur une réelle économie politique pour nos ( chancelantes) démocraties.



Bonne lecture !

À prolonger par le site internet " economix" de l'auteur.

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Economix

Exceptionnel ! La démarche est à prendre et à reprendre



Toute l'histoire de l'économie occidentale expliquée simplement, humblement. Tout parait enfin simple



Alors oui, centré sur les USA, avec quelques "oublis". Mais l'auteur prévient : tout livre n'est que la vision du parti pris de l'auteur. Il tient a chaque lecteur de remettre en cause, de compléter par ses propres recherches.

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Economix

Il est parfois (souvent) difficilement de comprendre les rouages de l’économie. L’inflation, la dépression, le marché, l’étalon-or, le revenu, la dépense… toutes ces notions rendent le monde de l’économie souvent abstrait et nébuleux.

Cet ouvrage permet de remettre en ordre les idées, de comprendre un peu mieux le monde et la société et l’histoire de ces 200 dernières années. Même si beaucoup de notions restent encore compliquées à comprendre, qu’il a fallu m’y reprendre à plusieurs fois pour comprendre certains chapitres, Michael Goodwin réussit à rendre plus accessible la compression du système économique.

J’ai été un peu décontenancé par certains chapitres ; parfois on a l’impression que l’argent sort de nulle part et se retrouve… nulle part ; j’ai été aussi blasé par cette économie phagocytée par les plus riche mais je suis ressorti de la lecture de cet ouvrage, avec plus de connaissances sur ce monde économique si difficile à appréhender.

Je n’ai pas totalement accroché à l’ensemble de l’ouvrage qui se révèle très dense et assez indigeste parfois mais je reconnais qu’il apporte beaucoup de réponses à nos questions au niveau économique.

Même pour quelqu’un qui ne s’intéresse pas trop à l’économie mais qui souhaite y voir plus clair (comme moi), cet ouvrage se révèle très utile.
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Economix

Si je prétendais avoir tout compris à l'économie rien qu'à la lecture de cette BD en noir et blanc, ce serait mentir; il n'empêche que ce format ludique place le lecteur dans de bien meilleures dispositions pour s'intéresser à l'histoire de l'économie américaine, dans ses hauts et ses bas. Comme le dit l'auteur lui-même, la BD est un format très accessible et je recommande volontiers son œuvre, qui m'a beaucoup plu !
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Economix

Michael Goodwin rassemble en 344 pages toute l’histoire de l’économie mondiale. L’exposé est bien fait et assez pédagogique mais je trouve qu’en essayant d’être exhaustif et de présenter autant de notions en un seul tome, l’auteur nous submerge d’informations.

Néanmoins, cette bande dessinée reste tout de même un bon moyen d’approcher l’économie. Je pense qu’il ne faut pas tenter de le lire d’une traite sous peine d’indigestion… mais prendre le temps de le lire avec attention, chapitre par chapitre. Ainsi, ce livre permet d’acquérir les premières bases d’économie et peut ensuite être complétée avec d’autres ouvrages plus détaillés.
Lien : https://lectureenfantparent...
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Economix

Vision de l'économie très américaine mais cela permet d'apprendre tout en s'amusant (ou presque)
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Economix

Economix a pour ambition que d'inciter les néophytes à s'intéresser à un sujet pointu mais essentiel pour comprendre le monde dans lequel nous vivons, en le rendant accessible. Vous n'y connaissez rien en économie ? Cette BD est faite pour vous.
Lien : https://journal-eclectique.b..
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Economix

Une BD très instructive et intéressante sur l'économie de "la nuit des temps" à nos jours. L'auteur étant américain, il se concentre principalement sur l'économie de son pays mais les théories classiques s'appliquent partout. Un véritable ouvrage de vulgarisation économique et financière qui peut-être lu par tous et aider à comprendre certains concepts et la situation actuelle.
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Economix

Quand les Conservateurs nous mettent en boite



En 304 pages, Michael Goodwin et Dan E. Burr exposent en B.D, tout ce qu'il faut savoir sur l'économie.

Le livre se compose de 8 chapitres :

- La main invisible : du passé lointain à 1820

- A toute vapeur : 1820-1865

- Le pouvoir de l'argent : 1865-1914

- Tout s'écroule : 1914-1945

- Les armes et le beurre : 1945-1966

- L'ère des limites : 1966-1980

- La révolte des riches : 1980-2001

- Le monde d'aujourd'hui : après 2001



Goodwin part d'un constat simple : "Nous sommes citoyens d'une démocratie. La plupart des sujets à propos desquels nous votons relèvent de l'économie. C'est de notre responsabilité de comprendre ce pour quoi nous votons".



Fort de cette réflexion, il a choisi un mode accessible à tous : la BD.

On perçoit le danger potentiel de ce choix : simplifications outrancières, ellipses...



Que nenni !



Goodwin a rédigé un cours d'économie qui rappelle clairement et simplement, les grandes notions, décrypte les théories, exhume certaines réflexions que les idéologues de tous poils se gardent bien de retenir.



Par exemple, concernant Adam Smith, il n'oublie évidemment pas de citer ses propos sur la division du travail, la concurrence et le libre marché. Mais il souligne également que, contrairement aux physiocrates adeptes du laisser faire intégral, Smith énonçait les limites de ce même marché et demandait un renforcement de la loi, une protection des frontières ou la garantie de biens publics.

Il n'omet pas de pointer le fait que celui qui est érigé en divinité par les tenants du marché-roi, exprimait beaucoup de méfiance à l'égard des capitalistes dont il fustigeait "l'esprit de monopole" et à qui il rappelait qu'au delà d'un niveau acceptable du profit "aucune société ne peut prospérer et être heureuse dans laquelle la plus grande partie des membres est pauvre et misérable".



Autre exemple encore : la catastrophique présidence de Ronald Reagan. Il rétablit certaines vérités volontairement mises sous le tapis par ceux qui ont profité de cette effroyable hallucination collective. Oui, Reagan a augmenté les impôts (mais pas de tous, bien entendu) et fait exploser les dépenses publiques avec notamment sa délirante "guerres des Etoiles", ce que l'Amérique et donc le monde, paye encore aujourd'hui.



Outre une incroyable érudition bâtie à coups de lectures forcenées, Goodwin a su mettre en perspective l'évolution de nos systèmes et éclairer ainsi le continuum et les fractures essentielles.



Au fil des époques défilent donc :

- les économistes incontournables (Ricardo, Marx, JM Keynes, Marshall, Samuelson, Galbraith, Hayek ou Friedman);

- les faits essentiels. Goodwin décrit les grandes étapes de l'évolution historique (développement du commerce international, des mœurs et des techniques, l'impact de la vapeur, des guerres ...), en portant son regard, de manière plus appuyée sur l'histoire économique des Etats-Unis, à partir de l'indépendance américaine (naissance des trusts, chassé-croisé d'idées progressistes et de théories mortifères -car dévoyées-du moins d'Etat)...



On reste stupéfait devant l'incroyable bêtise (persistante) des Présidents Wilson et Reagan, révolté face à certaines écœurantes manifestions de cynisme...car en dépit d'une tendance générale de l'économie développée à adopter les modes venues d'outre atlantique ou d'outre manche, on peine à les retrouver chez nous, avec un caractère aussi affirmé.



Mais comment ne pas se sentir concerné par cette implacable description des ravages de la bureaucratie, du management déconnecté des réalités, de la dispersion des pouvoirs, des ravages liés aux absurdités du complexe militaro-industriel, aux "ajustements structurels" du FMI, à l'explosion des bulles suivies de perfusion publiques, des limites de la croissance...



Comment ne pas s'interroger quand Alan Greenspan Président de la FED affirme en 2008 : "La plupart du temps, nous avons eu tort" ?!



Comment ne pas reconnaitre le regard suffisant porté en permanence sur tous ceux qui doutent des bienfaits d'un marché non supervisé, de la pauvreté des riches, du fait que les gouvernements soient systématiquement le problème et jamais la solution et surtout, qui croient que la prophétie de Keynes s'est réalisée : "quand le développement du capital d'un pays devient le sous produit des activités d'un casino, le travail risque d'être mal fait" ?



Attention, vous aurez compris que Goodwin n'est pas membre du Tea Party. Il a une opinion qu'il défend, mais pour autant, il n'est pas partisan d'un Etat tentaculaire ou de l'avènement du socialisme.

Sa position est mesurée et étayée et elle apporte un bol d'air frais quand on étouffe sous les vapeurs du "There Is No Alternative" exhalées à jet continu par ceux qui disposent du pouvoir financier et des principales retombées.



Je m'en voudrais de passer sous silence le travail extraordinaire de son associé Dan E. Burr. Son dessin N & B est d'une lisibilité exemplaire. Au service de la démonstration de Goodwin, il apporte un sens du découpage qui confère à cette BD un caractère aussi pédagogique que ludique.

Ludique, l'Economie, cette "science obscure" ?

Oui.
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Economix

Une lecture qui fait clairement partie des indispensables.



Vous voulez un monde meilleur ? Commencez par envoyer ce genre de bouquin à chaque foyer, un peu comme les annuaires d'antan, et laissez la magie opérer.



L'avantage des enquêtes journalistiques ou des essais en BD, c'est qu'ils permettent de rendre audible ou compréhensible ce qui est artificiellement maintenu comme étant compliqué ou réservé aux initiés. L'économie est accessible quand elle est décortiquée avec pédagogie, sans dogme ni mystification.



Pas grand chose à dire sur le "scénario", mais les rebondissements et révélations quant à ce que l'on croit connaître sont édifiants.



Sérieusement, on trouve rarement de sujet aussi universel et aussi impactant que celui-ci, ce serait dommage de ne pas s'intéresser un minimum aux règles du jeu, surtout quand elles sont si bien présentées.



Après, il faut aussi savoir raison garder et faire la part des choses entre les idéologies et les opinions, mais dans l'ensemble, ça reste du bon boulot.
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Economix

très belle histoire économique, pour ceux que ca intéresse. toutes les théories y sont bien présentées. reste que l'histoire est concentrée sur celle des USA.

que les explications sont pas toujours simples à comprendre car bien complexe, et liées entres elles !

les 500 pages sont pour autant passionnantes, notamment pour tous ceux qui sont en section ECONOMIQUE après BAC !
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Economix

Une traité d’économie en BD ?



Bien plus que cela en réalité.



Comment s’endormir moins bête et surtout, ne pas être endormis par tout ce que l’on peut lire ou entendre. Un concentré d’explications permettant de mieux comprendre la situation actuelle : pertes d’emplois, délocalisations, mondialisation ; bref l’économie et tout ce qu’elle touche.



Même l’Europe et ses directives : un regard distancié, didactique, facile à comprendre et jamais ennuyeux.



Nos politiques ne le liront jamais.



C’est à nous citoyens de base de le lire et d’en tirer les conclusions que l’on veut, chacun selon ses choix.

Mais au moins des choix mieux éclairés que ceux portés par les évidences, fausses ou vraies, des prétendus experts qui nous abreuvent de poncifs dont ils savent qu’ils ont souvent été des échecs cuisants.



Des échecs payés par une majorité de la population, ici en Europe et sur les autres continents.



L’auteur est américain et je craignais le pire. Pourtant sont éclairage historique est toujours judicieux. Il laisse le lecteur se faire son opinion.





Bref lisez ECONOMIX !!!





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