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Citation de PATissot


De nombreux lecteurs du livre d'Eldon Epp, qui ont passé par l'enseignement du XXème siècle, découvriront un point d'une importance majeure : contrairement à ce qu'on leur a fait croire, les salutations de Romains 16 contiennent un nom d'homme en moins et un nom de femme en plus. Cette femme s'appelle Junia, et Paul lui décerne, ainsi qu'à son compagnon, Andronicus, le titre d' " apôtre ". Les étudiants qui, dans mes cours, ont lu une version antérieure de l'argumentation d'Epp, ont été ébahis. Les lecteurs du présent livre ne tarderont pas à partager ce sentiment.
Certains chrétiens, qui s'intéressent aux femmes occupant des positions de responsabilité, lient intimement cette préoccupation à une question historique : les femmes ont-elles, oui ou non, servi dans des positions de tête durant les premières générations de l'histoire de l'Eglise ? Ce livre les dessillera. Quelles qu'aient été les intentions de Paul lorsqu'il écrivit les lignes torturées de 1 Colossiens 11,2-16 et qu'il ait été, ou non, l'auteur de 1 Colossiens 14,34-35, Romains 16,7 nous donne la preuve tout ce qu'il y a de plus évidente que les femmes jouaient des rôles actifs dans la direction. Selon Actes 2, à Pentecôte, Pierre emprunte les mots du prophète Joël pour proclamer la réalisation des promesses de Dieu qui englobent " fils et filles ". Reconnaissons enfin à ces dernières le droit, selon Romains 16,7, à être des participantes à part entière, aux côtés des fils.
Nous sommes redevables à Eldon Epp. Plus encore, nous sommes redevables à Junia, ainsi qu'à Phoebe, Prisca, Marie et à une multitude de femmes dont nous ne saurons peut-être jamais les noms, pour leurs labeurs à construire l'Eglise.
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