Citation de lanard
On a trop vite fait de confondre contenant et contenu quand on parle de médias.
A force de répéter la trop fameuse phrase de Mc Luhan (que l'on n'a pas lu?) à savoir que "le message, c'est le médium", on aboutit à des contresens et on finit par perdre de vue l'essentiel, c'est-à-dire ce que l'on met dans ces médias.
Internet, faut-il le rappeler, n'est qu'un support d'informations.
Qu'il redonne une place éminente au texte, qu'il transcende le temps et les distances, tout cela est bel et bien bon.
Mais dans cette masse sans équivalent d'informations immédiatement disponibles sur tous les sujets imaginables, il faut savoir faire le tri.
Et c'est bien là que les prescripteurs et les précepteurs retrouvent toute leur place, c'est d'"accoucheurs".
L'édition en ligne aura toujours besoin d'éditeurs, c'est-à-dire de professionnels sachant sélectionner des textes, les retravailler avec leurs auteurs et les préparer à la meilleure lecture possible par un travail de correction et de mise en pages.
L'enseignement aura toujours besoin d'enseignants.
S'il ne détiennent plus, au contraire de l'instituteur de l'école de Jules Ferry, le monopole du savoir, ils savent guider la recherche. Car, comme le disait déjà Rabelais: "Un enfant, ce n'est pas un vase qu'on remplit, c'est un feu qu'on allume."
A force de répéter la trop fameuse phrase de Mc Luhan (que l'on n'a pas lu?) à savoir que "le message, c'est le médium", on aboutit à des contresens et on finit par perdre de vue l'essentiel, c'est-à-dire ce que l'on met dans ces médias.
Internet, faut-il le rappeler, n'est qu'un support d'informations.
Qu'il redonne une place éminente au texte, qu'il transcende le temps et les distances, tout cela est bel et bien bon.
Mais dans cette masse sans équivalent d'informations immédiatement disponibles sur tous les sujets imaginables, il faut savoir faire le tri.
Et c'est bien là que les prescripteurs et les précepteurs retrouvent toute leur place, c'est d'"accoucheurs".
L'édition en ligne aura toujours besoin d'éditeurs, c'est-à-dire de professionnels sachant sélectionner des textes, les retravailler avec leurs auteurs et les préparer à la meilleure lecture possible par un travail de correction et de mise en pages.
L'enseignement aura toujours besoin d'enseignants.
S'il ne détiennent plus, au contraire de l'instituteur de l'école de Jules Ferry, le monopole du savoir, ils savent guider la recherche. Car, comme le disait déjà Rabelais: "Un enfant, ce n'est pas un vase qu'on remplit, c'est un feu qu'on allume."