Changements : « le premier serait de se tourner vers les marchés locaux et des circuits de distribution alimentaire plus courts, ce qui permettrait de réduire le transport et les besoins d’emballage, de transformation et de réfrigération. Deuxièmement, il faudrait réintégrer dans un processus commun la production des récoltes et la production animale, pour limiter le transport, l’usage des engrais chimiques, ainsi que la production de méthane et les émissions d’oxyde nitreux générées par les élevages de viande et les exploitations laitières intensives. Le troisième changement serait de mettre fin au défrichement et à la déforestation, ce qui nécessiterait la mise en place d’une véritable réforme agraire et d’inverser l’expansion des plantations de monoculture servant à produire des agrocarburants et des aliments pour animaux »