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Citation de Presence


Ed Jennings referma son portable et rejoignit Fatty qui terminait sa boîte de beignets avant d'attaquer les chips. Il lança un appel à toutes les voitures afin de retrouver le pick-up de Horvarth, donnant le signalement précis du véhicule, avec l'ordre de ne rien entreprendre sans en référer à lui. Il mit ensuite la clé dans le contact et démarra avec la ferme intention de mettre la main sur Jazz Masciello. Chavez trouva le rapport du coroner sur son bureau vers la fin de l'après-midi. Le rapport concluait que les mutilations et lacérations corporelles étaient post-mortem. La jeune femme avait été tuée d'une balle dans l'abdomen. Des traces infimes de poudre et de légères brulures de l'épiderme et du derme l'attestaient. Donc, le tueur était soit un psychopathe qui avait tué avant de prendre son pied - il n'y avait aucune trace de rapport sexuel - soit un assassin banal qui avait maquillé son crime en acte de malade pour brouiller les pistes. Jennings avait fait chou blanc ; Masciello était introuvable. Il n'était ni chez lui, ni aux studios… mais il devrait à coup sûr être aux studios le lendemain. Comme il était impensable de mobiliser tout e LAPD sans éveiller les soupçons, Ed préféra en rester là, et tourner les talons. Il revint chez Horvarth pour faire faire ménage et effacer les traces de sang sur le tapis. Jazz et le gros Bodo pouvaient bien attendre un peu. Pendant qu'il faisait dégorger le tapis du sang de Dorothy, les images de Liz, Scarpa, Horvarth et Masciello se mélangèrent dans sa tête et fondirent en une sarabande infernale. C'était une vraie journée de merde, se dit-il.
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