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3.5/5 (sur 1 notes)

Nationalité : Irlande
Né(e) le : 17/12/1884
Mort(e) à : Trieste , le 16/06/1955
Biographie :

Stanislaus Joyce est un professeur et écrivain irlandais.

Frère de l'écrivain James Joyce (1882-1941), il a été jusqu'à l'âge de trente ans son compagnon inséparable.

Il travailla comme professeur d'anglais à l'école Berlitz aux côtés de son frère. Dès 1903 il avait commencé à tenir un journal notant ses réflexions sur la philosophie et la littérature ainsi que celles de son frère; il reprit ce journal pendant son séjour à Trieste.

Ce Livre des jours ainsi qu'il l'appelait, éclairait la vie de James Joyce de 1906 à 1909. Le journal montre que Stanislaus, réellement le "gardien de son frère", vint au secours de son frère à de multiples reprises pour le sortir de difficultés financières. Après 1908 il vécut seul bien qu'il soit possible qu'il ait vécu de nouveau quelque temps chez les James en 1909.

Arrêté comme irrédentiste le 28 décembre 1914, au début de la Première Guerre mondiale, il fut interné par les Autrichiens à Katzenau près de Linz. Après sa libération, il rejoignit la famille de sa sœur Eileen.

Stanislaus occupa la chaire de son frère à la Scuola Superiore di Commercio "Revoltella" en 1920; cette école fut absorbée par l'Université de Trieste et il continua d'y enseigner l'anglais jusqu'à la fin de sa vie.

Le 13 août 1928 Stanislaus épousa Nelly Lichtensteiger. Ils eurent un fils, James, qui naquit en février 1943. À cause de ses positions anti-fascistes, Stanislaus dut déménager en 1941 à Florence où il vécut protégé des Allemands par de riches familles italiennes et américaines.

Quelques années après la mort de James, en 1941, il publie "Souvenirs de James Joyce" ("Recollections of James Joyce", 1950).

Puis après sa mort parurent "Le gardien de mon frère" ("My Brother's Keeper", 1957) - un livre de souvenirs d'enfance et de jeunesse qui couvre la période 1882-1905, il s'arrête à la vingt-deuxième année de James Joyce et a été interrompu par la mort de Stanislaus, en 1955 - et "Journal de Dublin" ("Dublin Diary", 1962).

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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Quand Pappie est sobre et relativement à l'aise, il est facile avec des échanges agréables bien qu'il soit enclin à soupirer et à se plaindre et à ne rien faire. Sa conversation est évocatrice et humoristique, ridiculisant sans méchanceté et acceptant la paix comme un élément de confort.
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Stanislaus Joyce
Pappie est ivre depuis trois jours. Il a crié car il se faisait botter le cul par Jim. Toujours un seul mot. « O Oui! Frappez-le, nom de Dieu ! Lui casser le cul d'un coup de pied, lui casser le cul ensanglanté de trois coups de pied. O Oui! Juste trois coups de pied ! » Et ainsi de suite à travers une obscénité torturante. J'en ai marre, j'en ai marre
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Stanislaus Joyce
Quand il y a de l'argent dans cette maison, il est impossible de faire quoi que ce soit à cause de l'ivresse et des querelles de Pappie. Quand il n'y a pas d'argent, il est impossible de faire quoi que ce soit à cause de la faim, du froid et du manque de lumière
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