Knife & Packer

Au début du livre, on a une illustration d’une scène assez cocasse, où il est question de poissons panés et de crocodiles, mais pour comprendre comment on en est arrivé là, il faut revenir un peu en arrière.



Il faut que Betty se lève car c’est la fin des vacances et c’est par son père poussant la chansonnette dans sa cuisine qu’elle émerge. C’est la rentrée et la jeune fille n’est pas trop motivée pour sortir de son lit. Mais au final, une fois réveillée, la rentrée est synonyme de copains, proviseure loufoque, sac en train de rendre l’âme et nouvelles aventures.



L’histoire n’est pas concentrée que sur la scène de début, bien que de nombreux éléments s’y rattachent et qu’on nous y ramène. Sa famille, ses soucis, cette affreuse camarade stéréotypée qui l’ennuie. Franchement, l’auteur aurait pu nous faire lâcher l’affaire assez rapidement avec les multiples clichés qu’on croise, mais le côté abracadabrant et la narration font la différence.



Celle-ci est clairement un petit plus, toutes les pages sont illustrées par des portraits, des scènes ou des animaux. Et bien qu’on saute souvent du coq-à-l’âne, on sent qu’on est dans la tête d’une pré-adolescente qui parle de ce qu’elle pense sur le moment. C’est spontané, Betty est parfois une punaise dans ses propos, mais c’est une gamine, alors on se rappelle de son âge et on se dit que personne n’est un petit ange à cet âge là.



C’est un premier tome intéressant qui nous donne à la fin dans quelle situation rocambolesque la jeune fille va se retrouver dans le prochain tome, donc forcément on est curieux. Sauf si on a eu un mal de mer narratif, car le style ne plaira pas à tout le monde, et qu’on décide alors de s’arrêter là.
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