Elle marchait depuis le matin, les pieds nus. Tout l'univers l'observait. La lumière la suivait, l'habillait.
J'observais le coton de son pantalon glisser sur ses jambes dans un froissement discret. Un murmure. Une large chemise immaculée se fermait discrètement sur son buste, pour ne pas l'entraver.
L'océan tendait ses bras avec douceur. Dans ce cocon de paix, je n'étais qu'une simple voyageuse. A peine tolérée. Une âme errante, à peine envisagée.