Chaque année, la Cour nationale du droit d'asile (CNDA) reçoit les milliers d'exilés à qui l'on a une première fois refusé le statut d'apatride ou de réfugié. Leur sort sera réglé en une demi-heure par un trio de magistrats qui ne sont pas tous des professionnels du droit. Mieux vaut tomber sur le bon juge, le bon traducteur, le bon avocat.