Je n'aime pas les feux d'artifice. Je les déteste. Les exècre. Les abomine.
L'approche du 14 juillet ne génère qu'ennui et fausse nonchalance. Mais sans doute ce détachement n'est-il qu'apparent. Elégant geste de négligence légère, balayer ce jour obscurci du calendrier, oublier les devantures muettes, le boulevard silencieux, la vie béante, béante d'inaction, de vide, bien sûr il faut l'écrire, le vide.