AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de levri


levri
13 décembre 2019
Le ciel au-dessus de nos têtes était dégagé et rempli d’étoiles brillantes. Soudain, quelques vers nichés dans les arbres se mirent à luire et à virevolter autour de nous. Il n’y avait rien d’exceptionnel à cela et le spectacle n’était pas de nature à m’émouvoir, mais je ne sais, avec Apo nu devant moi, j’en fus troublé. Je faisais glisser mes mains sur la surface de l’eau, créant des cercles concentriques autour de nous, quand ses doigts s’agrippèrent à mes poignets. J’ai alors levé les yeux vers lui et il s’est collé à moi, sans préavis. Son corps était bouillant et son pénis dur comme une branche.
— Tula, murmura-t-il.
— Apo, soufflai-je à mon tour en posant mes lèvres sur les siennes.
Mes bras se verrouillèrent dans son dos, ma langue plongea dans sa bouche et mon bas ventre se pressa durement contre son érection. Les lucioles s’évertuèrent à danser langoureusement autour de nous, quelques-uns se prirent dans ma chevelure. Nous nous embrassâmes longuement, nous apprivoisant mutuellement par le biais de longues caresses. Mes mains se familiarisaient avec les contours de son corps, glissaient sur son torse, dans le creux de ses reins ou entre ses fesses. Après avoir regagné la rive, je poursuivis cette conquête par de fiévreux baisers. Je voulais le prendre comme on prend une femme en insistant pour qu’il écarte les jambes et s’offre à moi sans retenue.
Commenter  J’apprécie          00









{* *}