Je lève mon visage vers celui de Loïc et nous nous embrassons. Le contact de ses lèvres sur les miennes, la force de son amour fait disparaître le désespoir qui m’étreint.
— Je ne crois pas que tu te sois fait des idées, dit Loïc. Il a refusé que je tire le rideau de douche. J’ai dû me savonner devant lui.
Cette information confirme mes craintes. Loïc me serre plus fort. J’hésite à évoquer le sujet, mais celui-ci est là entre nous, trop grave pour être ignoré ou minimisé.
— Tu crois que les deux autres le laisseront faire si jamais Ivan décide de nous violer ? redouté-je.
Loïc m’attrape par les épaules et me regarde avec détermination.
— Je les tue s’ils osent te toucher, dit-il. Dieu m’est témoin, je les tue.