Lorsque j’ai déboulé dans ce monde merveilleux, mon paternel qui espérait un fils voulut me prénommer Boï (guerrier) au grand désespoir de ma mère qui heureusement portait la culotte. Elle décida de manière non négociable que je m’appellerais Irina, un prénom d’origine grecque signifiant paix.
Malgré sa déconvenue, mon père ne doutait pas qu’un guerrier sommeillait en moi et que la petite Irina pourrait changer le monde. Un optimiste mon paternel, un doux rêveur un peu magicien duquel j’ai hérité de quelques dons.