Okama

Une série composée de petites séquences. Certaines sont des suites que nous qui ont depuis le premier tome, d’autres sont sans dialogue. Beaucoup de techniques de dessin sont représentées. Aquarelle, pastel, ligne claire, … Le tout pimenté de scénarios originaux. Vraiment une expérience intéressante. Je me demande juste pourquoi la série se nomme Robot mais quelle importance ?

Et voilà, je referme ce dixième et ultime tome. En tout, c'est 46 auteurs différents qui se sont exprimés dans cette saga hors du commun. J'ai lu la version numérique qui est d'excellente qualité. On peut franchement zoomer sans craindre les pixels, c'est heureux car parfois les textes sont vraiment minuscules. L'ensemble nous fait voyager dans des mondes fantastiques, oniriques, ésotériques, érotiques, naïfs, poétiques, violents, doux, tendres, passionnés. Si vous vous méfiez du genre manga, cette série est l'occasion de découvrir qu'il n'existe pas qu'un style mais qu'il y a vraiment une richesse artistique dans la bande dessinée japonaise, tant dans l'originalité des scénarios que dans les illustrations. De mon côté, je vais tenter de retrouver certains auteurs que j'ai découvert avec bonheur en lisant Robot.

L’histoire : Des vêtements créés avec des câbles permettent d’organiser des combats qui prennent une grande ampleur.



Notre avis : Ce manga annonce de belles promesses en quatrième de couverture et propose quelques planches colorisées fort attrayantes… mais c’est tout.

La construction, malhabile, déçoit, et les bulles sont mal traduites (souvent illisibles et trop verticales).

Aussi, l’histoire importe peu et réunit finalement de nombreux clichés.

Bref, on peut se passer de lire ce manga.

Bilan : un mangé brouillon.
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