Nationalité : France
Né(e) à : Dijon , 1709
Mort(e) à : Paris , le 21/02/1788
Biographie :
Jean-Antoine Rigoley de Juvigny fut un magistrat et littérateur français.
Rigoley de Juvigny fut avocat au barreau de Paris et, en cette qualité, il défendit le violon Travenol, accusé d'avoir distribué des pamphlets contre Voltaire. Le succès de cette plaidoirie l'enrôla dans le parti opposé aux philosophes des Lumières, dont le rapprochait par ailleurs sa sincère piété. Pour rabaisser Voltaire, il appela Piron le plus grand poète du siècle, ce qui lui valut de vives attaques d'un côté et des louanges appuyés de l'autre. Il fut ensuite conseiller au parlement de Metz.
Rigoley de Juvigny a donné une édition des Bibliothèques françaises de Lacroix du Maine et Antoine du Verdier, « avec des remarques historiques et littéraires » (Paris, 1772, 6 vol. in-4), remarques toutes tirées de La Monnoye, du Père Niceron, de l'abbé Goujet, du président Bouhier et du Père Falconet.
Il a donné des éditions des Œuvres de Piron (1776, 7 vol. in-8) et des Œuvres choisies de La Monnoye (La Haye, [Dijon], 1769-1770, 3 vol. in-12) jugées « l'une et l'autre très défectueuses et faites sans goût » par Vapereau.
On cite en outre de lui De la décadence des lettres et des mœurs (Paris, 1787, in-4 et in-8) et autres factums contre les Philosophes.
En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.