Peut heurter les plus sensibles
C’est après ça que je me suis mise à me masturber avec obstination, chaque soir, dans mon lit. J’y prenais énormément de plaisir, et à mesure que j’apprenais à domestiquer mon clitoris, à alterner les caresses avec l’entrée de mon vagin, à me caresser les seins et pincer les tétons, je prenais des orgasmes de plus en plus forts, et j’aimais de plus en plus. Parfois je subtilisais une carotte dans la cuisine quand ma mère était absente, ou j’essayais de détourner un marqueur de sa fonction initiale. Bref, j’explorais, et me faisais rougir moi - même tous les soirs. Mon goût pour le sexe me faisait même un peu peur. Je me croyais obsédée, un peu à part. Malade, peut - être …