En 1986, à Rio de Janeiro, Viviana de Santis, une jeune Argentine, est arrêtée pour détention et trafic de drogue. Elle clame son innocence et espère son extradition rapide vers l’Italie.
"Délit d’innocence" est le récit poignant en plusieurs lettres écrites à son père (une soixantaine), de ce qui devait être un séjour provisoire dans les centres de rétention brésiliens et qui durera presque deux ans.
Après sa libération, elle a passé quelque temps chez son père, à Paris, puis est retournée à Buenos Aires (Argentine), où - après différents petits boulots - comme elle connaît, outre l'espagnol, le français, l'italien et l'anglais américain, elle a été engagée par une société de tourisme pour animer en tant que guide des circuits touristiques. Aux dernières nouvelles, c'est toujours son métier à l'heure actuelle.
Reinaldo, son père, est un artiste connu, qui expose ses œuvres dans diverses salles parisiennes. Il a en outre des sculptures exposées au musée de l’Érotisme à Paris XVIIIe à l'ornementation duquel il a participé. Auteur de la préface, des commentaires et de l'épilogue, c'est lui qui a trié et classé les missives.
Christiane Aubard, française, belle-mère de Viviana, c'est elle qui a traduit les lettres de sa belle-fille.
Les Romantiques français, dans leur jeunesse, étaient plutôt réactionnaires et monarchistes. Quel est celui qui a connu une évolution qui l’a conduit à être élu sénateur siégeant plutôt à gauche ?