si seulement ils savaient : il n'existe pas d'autre puissance que celle de Dieu. Mon petit garçon - il n'a que quatre ans - le sait lui. S'il ouvre un tiroir et que c'est trop dur pour ces petites forces, il dit : "il n'existe pas d'autre puissance que celle de Dieu ; sors de là, Satan!" Et il tire un bon coup et le tiroir s'ouvre.
Il n’y a pas d’homme dans sa vie... Elle appartient à la révolution et à elle seule. C’est peut-être ça, l’effet que fait l’instruction sur les femmes.
Ne penser à rien, ne penser à rien pendant sept jours. Ne penser à rien et ne rien avoir, car si l’on ne pense à rien, on n’a rien. Mieux vaut souffrir que ne rien avoir, mieux vaut se torturer qu’être seul…
Certains se battent pour la liberté politique ; d’autres pour la terre ; il y a aussi des opportunistes et des pillards, mais aucun n’a froid aux yeux. C’est ça la révolution.
Je connais les endroits où il y a du poisson, je sais l’assommer de façon qu’il flotte, étourdi, entre deux eaux. Je ne sais pas vendre au meilleur prix, mais je sais où trouver le poisson. C’est mon fils qui s’occupait de la vente et c’est là que nos ennuis ont commencé. Mon fils disait que si tous les pêcheurs s’entendaient entre eux pour ne plus vendre le poisson et le balancer à la mer, le jour viendrait où nous pourrions imposer notre prix.
La tequila me parut bonne. Ce n’était pas la blanche ordinaire et râpeuse, mais une liqueur ambrée, vieille d’un siècle, évoquant le cognac, en moins raide.
Le courage d’un homme ne se trouve pas dans sa gorge.
Ceux qui reçoivent des ordres et qui doivent obéir, ceux qui n’ont pas le choix et sont obligés de faire face ou de prendre la fuite, ceux-là sont avec leurs femmes avant le combat et quand ils se battent et qu’ils ont peur, ils se souviennent et ont honte de fuir, et s’ils doivent mourir, ils meurent en hommes, ils prouvent qu’ils sont des hommes, au lit comme sur le champ de bataille.
On ne vous laisse jamais garder quoi que ce soit bien longtemps, à part le souvenir…
Certains se battent pour la liberté politique ; d’autres pour la terre ; il y a aussi des opportunistes et des pillards, mais aucun n’a froid aux yeux. C’est ça la révolution.