Tout homme de race, turc, arabe, noir, chinois, indien, a une dignité. Il sait vivre ; il a son style de vie ; il fait place aux hasards de la vie avec tranquillité, parce qu’il porte en lui de quoi leur répondre.
L’homme sans race, par contre, est inquiet : pour faire quoi que ce soit, il faut qu’il raisonne. C’est-à-dire que pour trouver son chemin il doit commencer par divaguer, il se livre à des philosophes de n’importe où, qui ne devraient jamais commander la vie. L’homme de race se réfère à ses poètes : ces poètes sont la cime auguste de son génie. Il manque à la France d’avoir des poètes de la France ; ils sont trop séparés du peuple national quand ils sont eux-mêmes – et trop populaires quand ils veulent être du peuple.
On nous accusera de vouloir être des tyrans et des oppresseurs. Plût à Dieu que nous fussions en mesure de prouver le contraire ! Mais nous n’en sommes pas là. Il s’agit simplement pour nous de n’être pas opprimés, ni détruits.
La race, il faut la définir en la prenant d’un autre côté, par le haut. La race se définit par un ensemble cohérent de pensées, de sentiments, de traditions, de dispositions intellectuelles et morales qui se traduisent par des caractères physiques et physiologiques reconnaissables : un style de vie fondé dans les dispositions du corps. Ce qui compte, c’est l’homme de race, chef ou soldat, seigneur ou paysan, et nous le savons. (p. 42)