L’activité fébrile dans laquelle il a consumé les trente-cinq dernières années de sa vie l’a laissé sourd au bruit de pas du Temps qui s’enfuit. Il avait pris conscience seulement récemment que les mots de «vieil homme» s’appliquaient à sa personne ; et même alors, cette réalité ne s’était jamais encore imposée à lui de façon aussi probante, avec une telle force implacable, ainsi qu’elle le faisait à cet instant précis où il se tenait face à face avec Shmulke. Shmulke était son miroir.