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Citation de val1307


Postface poétique

Le tumulte de la décadence résonne encore dans sa tête,
Que fomente la caféine qui dans son coeur tête,
Des battements d’angoisse au rythme des tambours,
Solennels et aussi présents que l’un de ses membres.
La veille fut diffuse. Sous d’épaisses nuées de pétun,
Qui s’abattaient sur elle comme un ciel furieux mais serein,
Où elle revit les visages de la fatalité, du devoir et de la nostalgie,
D’antan si éphémère qu’une rose qui fane comme par magie,
Elle s’endormit encore une fois d’un sommeil de plume
Qu’emportera sait-on jamais, à jamais l’amertume.
La morale, l’idéal et la vertu pèsent sur sa conscience,
Elle ne peut en satisfaire aucun tant les tabous ne prenant naissance
Que dans les esprits ascètes et en vérité haineux, la tentent
Comme est l’envie d’un joyau ou alors d’une simple tarte,
Et elle ne peut qu’assouvir ses convoitises, au moins, répondant à sa nature,
Mais les remords s’en prennent à son âme et la torturent.
La cohue s’est soudain tut. Cette liqueur rouge-indigent,
Lui creuse dans le ventre et la blase à présent.
Le brouillard visuel se dissipe. Seul demeure la brume sempiternelle
Où son âme se démène comme joute un soldat éternel,
Mécréant, frappant, méconnaissant siens et tierces,
Tantôt sanglotant criant que tout cesse,
Tantôt sombrant dans la démence.
Pourtant la libation se poursuivit jusqu’à l’oubli total
De ce qui lui étreint le coeur, de cette incertitude qui lui sera, sait-on, un jour fatale.
A Las Palmas, le 29 Août 2013
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