A la campagne, on lit plus qu’en ville. En ville, on traite en gros les opinions, on compte les étoiles d’une recension et on suit la dernière mode, alors que là où il n’y a aucune distraction et où l’obscurité s’étend sur les pâturages dès après le dîner, où l’on a pas encore tiré la fibre optique si bien que la télé n’a que dalle à offrir - dans ce silence d’horloges qui tictaquent et de chiens qui aboient dans la cour des fermes, ouvrir un livre est souvent l’unique chose à faire.