Je t’écris pour me venger dans la joie. Grâce à toi j’ai souffert. C’est sans conteste le plus beau cadeau que tu as pu faire naître en moi. Mon espièglerie est dorénavant plus fine, comment dire… plus ajustée. C’est dans ton sein, au cœur de ta métamorphose que tu prépares ton fard le plus criminel et c’est par la suite, tout doucement, à l’abri, que tu appliques ton baume. Tu pénètres subrepticement les esprits à l’aide de rêves sincères. Tu en es sûre, le poison fait son effet. Ah, ma pauvre, il faut que je te dise la vérité : les petits calculs ne fonctionnent plus depuis bien longtemps.