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Citation de rkhettaoui


On peut considérer que, à quelques exceptions près, les physiciens, les mathématiciens et les astronomes antérieurs au XIIIe siècle ont travaillé dans un cadre conceptuel aristotélicien. Comme on le verra par la suite, c’est en référence à Aristote que les critiques les plus virulentes ont été dirigées contre le système astronomique de Ptolémée. En physique, ce sont les analyses du grand philosophe qui sont reprises par ceux qui ont étudié le mouvement des corps. En mathématiques, on est allé même plus loin puisque, pour prendre l’exemple d’al-Khayyâm, c’est en se fondant explicitement sur le principe d’Aristote relatif à la divisibilité à l’infini d’une grandeur continue qu’il établit un résultat lui permettant de fournir une explicitation ou une nouvelle interprétation du rapport de deux grandeurs. Cette adhésion aux idées aristotéliciennes est encore plus visible lorsque les scientifiques polémiquent entre eux. C’est ainsi qu’à propos du fameux postulat des parallèles, al-Khayyàm dit : « Quant aux erreurs des Modernes dans la démonstration de cette prémisse, elles sont dues < au fait > qu’ils ont négligé les principes hérités du Sage [c’est-à-dire Aristote] et ne se sont fondés que sur les < principes > qui ont été donnés par Euclide au début du Livre I. Or ce qu’il a donné est insuffisant. »-
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