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Critiques de Aki Ra (5)
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Enfant soldat, tome 2

Aki Ra est né au Cambodge en 1973. Orphelin à l'âge de 5 ans, il est placé dans un camp d'orphelins deux ans plus tard. Les soldats de Pol Pot assurent son éducation en lui apprenant à survivre dans la jungle. A 10 ans, il devient enfant-soldat. Ses aînés le sensibilisent aux mines antipersonnel, au maniement des armes et aux techniques de combat.

En 1986, il est fait prisonnier par l'Armée vietnamienne qui l'enrôle de force dans ses troupes. Il va alors combattre contre son camp et son rôle consistera essentiellement à poser des mines antipersonnel sur le territoire cambodgien. En 1989, Aki Ra a 16 ans ; suite à un assaut, les troupes cambodgiennes le capturent avant de s'apercevoir qu'il est cambodgien. Les soldats l'intègrent dans leurs rangs mais avant toute chose, ils l'envoient sur les bancs de l'école où il apprendra à lire et à écrire. de 1993 à 1997, il interviendra aux côtés des membres l'APRONUC pour commencer le déminage du Cambodge ; sa première mission consiste à sécuriser le plus haut lieu culturel et historique de son pays : Angkor Vat. Puis, lorsque les troupes internationales se retirent, Aki Ra décide de devenir mineur free-lance. Il ouvre peu de temps après, en 1999, le Musée de la mine et des enfants situé « à l'intérieur de sa propre maison. le Musée subsiste pendant de nombreuses années, sans recevoir la moindre aide financière autre que les dons des visiteurs. Afin de communiquer au monde le danger que représentent les mines mais aussi la misère due à la guerre, il y expose des mines et des bombes non explosées qu'il déterrait lui-même. Par ailleurs, il apporte de l'aide à des orphelins de guerre et à des enfants victimes de mines. le nombre de mines qu'il a désamorcées à ce jour s'élève à plus de 25000 » (extrait du texte présent en rabat de couverture).

Sur un tel sujet, il n'est pas étonnant de trouver une préface de Séra (dont j'avais apprécié L'eau et la terre). Les deux témoignages se font écho mais L'enfant soldat couvre une période plus importante ; Aki Ra permet ainsi au lecteur de découvrir l'après-guerre cambodgienne et quel a été le processus de reconstruction du pays (présentée à l'échelle de son expérience personnelle).

Le parcours de cet homme est réellement impressionnant… un ressenti d'autant plus fort lorsque j'ai fait le parallèle avec ma propre expérience. J'ai presque le même âge qu'Ari Ra puisque je suis née deux ans après lui. Son témoignage m'a frappée et bien que nous soyons de la même génération, les conditions dans lesquelles nous avons vécues nos enfances respectives sont aux antipodes ! La mienne se rapprocherait plus de celle d'Akira Fukaya, le dessinateur du diptyque, qui semble lui aussi abasourdi et fait le parallèle en injectant la seule case (dans tout le récit) qui n'a pas de lien direct avec la vie d'Aki Ra :

« Ce même jour, tandis que la femme de l'homme exécuté pleurait en cachette et étouffait difficilement ses sanglots, Akira, naïf écolier japonais, gloussait sans doute devant une quelconque émission de télé… comme d'habitude ».

On s'attache très rapidement à l'enfant. Balloté par les événements, il parvient pourtant à tirer tant bien que mal son épingle du jeu. On imagine que cela tient en grande partie à sa personnalité. Il est généreux en amitié, franc, son sang-froid impressionne. Certes, il est important de souligner que Akira Fukaya a volontairement inséré des scènes fictives afin de rendre cet homme très sympathique. L'auteur ne s'en cache pas, il le répète d'ailleurs à plusieurs reprises. Cependant, il me semble qu'il n'a fait que s'appuyer sur des traits de caractère qui préexistaient avant même que les deux hommes ne se rencontrent.

Quant aux dessins de Fukaya, ils sont très réalistes et descriptifs, loin des effets grossissants auxquels les mangakas recourent habituellement.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Enfant soldat, tome 1

Critique de Lola :

C'est un livre qui parle d'un enfant dont la famille est partie en guerre, il est tragique. J'ai beaucoup aimé ce livre, malgré qu'il soit compliqué à lire et à comprendre. Par contre je déconseille ce livre pour ceux qui ne sont pas encore en 4° car il serait trop compliqué, mais je le conseille pour lecteur affirmé.
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Enfant soldat, tome 1

Aki Ra est né au Cambodge en 1973. Orphelin à l’âge de 5 ans, il est placé dans un camp d’orphelins deux ans plus tard. Les soldats de Pol Pot assurent son éducation en lui apprenant à survivre dans la jungle. A 10 ans, il devient enfant-soldat. Ses aînés le sensibilisent aux mines antipersonnel, au maniement des armes et aux techniques de combat.



En 1986, il est fait prisonnier par l’Armée vietnamienne qui l’enrôle de force dans ses troupes. Il va alors combattre contre son camp et son rôle consistera essentiellement à poser des mines antipersonnel sur le territoire cambodgien. En 1989, Aki Ra a 16 ans ; suite à un assaut, les troupes cambodgiennes le capturent avant de s’apercevoir qu’il est cambodgien. Les soldats l’intègrent dans leurs rangs mais avant toute chose, ils l’envoient sur les bancs de l’école où il apprendra à lire et à écrire. De 1993 à 1997, il interviendra aux côtés des membres l’APRONUC pour commencer le déminage du Cambodge ; sa première mission consiste à sécuriser le plus haut lieu culturel et historique de son pays : Angkor Vat. Puis, lorsque les troupes internationales se retirent, Aki Ra décide de devenir mineur free-lance. Il ouvre peu de temps après, en 1999, le Musée de la mine et des enfants situé « à l’intérieur de sa propre maison. Le Musée subsiste pendant de nombreuses années, sans recevoir la moindre aide financière autre que les dons des visiteurs. Afin de communiquer au monde le danger que représentent les mines mais aussi la misère due à la guerre, il y expose des mines et des bombes non explosées qu’il déterrait lui-même. Par ailleurs, il apporte de l’aide à des orphelins de guerre et à des enfants victimes de mines. Le nombre de mines qu’il a désamorcées à ce jour s’élève à plus de 25000 » (extrait du texte présent en rabat de couverture).



Sur un tel sujet, il n’est pas étonnant de trouver une préface de Séra (dont j’avais apprécié L’eau et la terre). Les deux témoignages se font écho mais L’enfant soldat couvre une période plus importante ; Aki Ra permet ainsi au lecteur de découvrir l’après-guerre cambodgienne et quel a été le processus de reconstruction du pays (présentée à l’échelle de son expérience personnelle).



Le parcours de cet homme est réellement impressionnant… un ressenti d’autant plus fort lorsque j’ai fait le parallèle avec ma propre expérience. J’ai presque le même âge qu’Ari Ra puisque je suis née deux ans après lui. Son témoignage m’a frappée et bien que nous soyons de la même génération, les conditions dans lesquelles nous avons vécues nos enfances respectives sont aux antipodes ! La mienne se rapprocherait plus de celle d’Akira Fukaya, le dessinateur du diptyque, qui semble lui aussi abasourdi et fait le parallèle en injectant la seule case (dans tout le récit) qui n’a pas de lien direct avec la vie d’Aki Ra :



« Ce même jour, tandis que la femme de l’homme exécuté pleurait en cachette et étouffait difficilement ses sanglots, Akira, naïf écolier japonais, gloussait sans doute devant une quelconque émission de télé… comme d’habitude ».



On s’attache très rapidement à l’enfant. Balloté par les événements, il parvient pourtant à tirer tant bien que mal son épingle du jeu. On imagine que cela tient en grande partie à sa personnalité. Il est généreux en amitié, franc, son sang-froid impressionne. Certes, il est important de souligner que Akira Fukaya a volontairement inséré des scènes fictives afin de rendre cet homme très sympathique. L’auteur ne s’en cache pas, il le répète d’ailleurs à plusieurs reprises. Cependant, il me semble qu’il n’a fait que s’appuyer sur des traits de caractère qui préexistaient avant même que les deux hommes ne se rencontrent.



Quant aux dessins de Fukaya, ils sont très réalistes et descriptifs, loin des effets grossissants auxquels les mangakas recourent habituellement.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Enfant soldat, tome 1

EXTRAIT "Cela faisait un moment que cet ouvrage me passait sous les yeux en bibliothèque, je me suis décidé à le lire en prévision de la semaine bd engagée, et ce fût une excellente idée. Akira Furuya propose un récit fort, intéressant, et plein de sens. Il nous interpelle à de nombreuses reprises. Il nous montre les ravages d'un système totalitaire, et nous rappelle que l'enfance ne saurait-être un outil de changement au même plan que les adultes."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Enfant soldat, tome 2

Critique de Lola :

L'enfant Soldat 2 est la suite de l'histoire d'un jeune hommes nommé Akira pendant la guerre au Cambodge. A la fin de la Guerre Akira est emmené dans un village au milieu de la jungle qu'il doit défendre d'un polton de Pol Pot nommé les cinq noirs. Après que le village soit délivrée, la guerre est fini mais le reste des mines qui sont encore destructrices alors Akira décide de toute les enlevés et de créé son musée de la mine et parvient a ses fins malgré ses amis qui pensaient que jamais il n'y arriverait.



C'est un livre triste, car il raconte l'histoire d'un jeune homme qui fait partie de la guerre mondiale. En effet, l'histoire de cet adolescent qui grandit en faisant la guerre. Le personnage est attachant, parce qu'on a envie de le protéger, de le soutenir et de le suivre dans ses projets.

De plus, au long de l'histoire l'auteur ,qui est aussi la vraie personne qui a vécu cette histoire, s'adresse a nous, les lecteurs. Le livre est intéressant, mais je n'ai pas appris grand chose, puisque je me rendais déjà compte des dégâts que la guerre avait fait. Le livre est facile a lire puisque c'est un manga.

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