La chevelure
D’or ou de nuit elle chavire les lèvres louves luit
Dans les doigts les reins elle outrage les veines
Éparpille l’odeur légère des plus lointaines étreintes
Et conduit affolé jusque-là cet ailleurs ce sans nom
La langoureuse Asie et la brûlante Afrique
Comme un autre emporté en son temps par ce vertige :
Encore un feu pour le saccage encore un visage et
Qu’il s’immole dans ce fleuve et en respire jusqu’à
La déraison