La mer
Elle s’enroule à la hanche du jour sa blancheur
Son infusion d’iris et ses longs doigts qui s’étirent
Sur le sable du dos quand la lune écume son souffle
Comme un cheval salé s’emballe entre les bras aimés
Ses larmes elle les rassemble en bouquets écarquillés
Contre les pierres ou sur la courbe enceinte des bateaux
Le vent qui jaillit de ses flancs elle en fait des oiseaux
Elle en fait la roue sur les rochers elle roule enfle elle est
Le battement