De la même façon, quand beaucoup d'écrivains recevaient des aides financières de l'Institut allemand, Céline n'accepta jamais d'argent des nazis. Il refusa aussi de vendre des articles aux journaux, préférant exprimer son point de vue dans des lettres enragées. En bref, en tant que franc-tireur aussi bien dans le domaine politique que littéraire, il se sentait libre de dire et d'écrire ce qu'il voulait. Ainsi, même s'il partageait en grande partie leurs vues, il détestait les journalistes de « Je suis partout » qu'il traitait de « club enfiévré d'ambitieux petits pédérastes. » Il prenait aussi grand plaisir à donner spontanément des conseils aux Allemands.