- Ça va papa ? demande Chéryl pour le sortir de ses méditations.
- Oui, il faut simplement que j’y réfléchisse.
- Que tu réfléchisses à quoi ?
- Au testament de ton petit malin d’oncle Aaron, répondit-il. C’est à moi de l’administrer et de faire en sorte que sa richesse, ses biens, soient répartis en fonction de ses volontés.
- Qu’est-ce qu’il y a dans ce testament, papa ?
- Désolé, mais je ne peux pas te le dire à toi ou à qui que ce soit d’autre, chérie. A part son notaire, je suis le seul autorisé à en connaître tous les termes.
Elle semble déçue.
- Tu sais que ton oncle était un gars très mystérieux… doté d’un singulier sens de l’humour et de la justice. Je pense qu’il me laisse dans la merde et, en ce moment précis, il prend plaisir à me regarder en train de tenter de ne pas m’y noyer.