À l’aube les oiseaux…
À l’aube les oiseaux
de leurs becs faufilent
la clarté
sur l’envers de la nuit
les dormeurs paisibles des grands fonds
agitent leurs membres immobiles
bredouillent des histoires emmêlées
bientôt ils remonteront
de leur nuit intraduisible
hâlés par les voix claires
jusqu’aux passes du jour
pour piquer dans la trame
leurs fils de couleur