Le profit que Dürer tira de son voyage de 1494, ce n’est pas l’inspiration italienne, c’est le sens du paysage, qu’il peindra désormais en le renouvelant sans cesse d’une oeuvre à l’autre, soit qu’il nous représente les environs de Nuremberg, soit qu’il rende l’aspect des villes et des contrées étrangères. Il y apporte souvent un soin méticuleux et une fidélité de miniaturiste, comme le montrent certains paysages de Nuremberg, par exemple la Tréfilerie et le Moulin du pâturage.