Crowley parla parfois de « son bouddhisme », et c’est peut-être dans
ce livre qu’apparaît avec le plus de clarté l’influence de ce courant sur son
positionnement métaphysique. D’une part l’anatha, « le non-moi ».
Dans nombre de ses écrits il semble accorder beaucoup d’importance à
l’individu, perçu comme un noyau indestructible. Ici, il affirme au contraire
que l’individu est une illusion et que la conscience même est un résidu.