Parfois, c’était le personnage qui m’habitait et alors je devenais réellement ce criminel, ce contrebandier, ce tueur à gages ou ce dealer de drogue que je prétendais être. Mon personnage était parfois plus nuancé, plus complexe: j’ai incarné un souscripteur d’assurances donnant dans les investissements frauduleux et le blanchiment d’argent; un importateur qui achetait de la drogue et des prostituées et exportait des voitures de luxe volées; un promoteur de concerts ouvert à n’importe quelle magouille susceptible de lui rapporter de l’argent.