Adieu, bandits et banquiers, le temps des escrocs et des flics était arrivé. Le monde était pris dans les filets d’Internet. Les gens se mirent à se parler via des téléphones portables et on ne put bientôt plus comprendre comment on parvenait à se débrouiller autrefois sans eux. Guerman déjeunait désormais dans des fast-foods et payait les services qu’il recevait en introduisant une carte dans une « babasse » ; on n’avait même pas eu le temps de baptiser ces consoles dotées d’un écran et d’une fente pour les billets.