Alexis Breton

J'avais terminé le roman précédent d'Alexis Breton assez mitigée, et je suis heureuse d'avoir trouvé dans celui-ci les éléments qui m'avaient manqué ! Je pense que le format plus long lui sert bien. Dans "De soie et d'acier", l'intrigue, bien que très tournée vers l'action, prend malgré tout le temps d'être étoffée, tout autant que de prendre soin de ses personnages.



Personnages que j'ai adoré découvrir et suivre ! Ahalya, bien sûr, est un modèle de détermination, de persévérance, mais aussi de réflexion et d'ouverture d'esprit. Mais même si elle reste l'héroïne, tous les personnages qui gravitent autour d'elle sont intéressants à différents niveaux. J'ai adoré Jahan et Manibushan dans la première partie, mais aussi Lasya qui évolue au fur et à mesure.



L'histoire m'a énormément plu dans sa première partie, un peu moins dans la seconde qui me paraissait parfois s'éparpiller un chouïa, et avoir tendance à aller vers certaines facilités. Toutefois, ça n'a pas gâché mon plaisir de suivre ces aventures, et l'univers dans sa globalité est vraiment intéressant à découvrir, l'action se passant en Inde et l'auteur ayant pris soin d'explorer sa culture tout comme ses mythes. De la même manière, beaucoup de sujets annexes sont abordés : du féminisme à la religion, ou plutôt à la spiritualité, des sujets qui sont questionnés par les personnages, leur intégrité... J'ai trouvé tous ces sujets super intéressants, et c'est clairement quelque chose que j'ai beaucoup apprécié !



Le tout écrit avec un style travaillé et assez unique que j'apprécie, à la fois par#fantastique ce qu'il est riche, inhabituel et surtout, qu'il s'y tient de A à Z. Ça en fait un roman riche, très divertissant, et doté d'une plume qui détient sa propre personnalité. Bref, j'ai passé un très bon moment !

Un conte fantasy un peu philosophique.



L'histoire est originale, l'intrigue prenante, il y a de l'action à foison et impossible de s'ennuyer.

L'univers est digne d'un bon fantasy, il est bien imaginé et décrit, riche aussi de créatures fantastiques.

Les personnages ont chacun leur personnalité bien marquée. Même s'ils sont excellents, je ne me suis pourtant attachée à aucun.



La plume est riche et recherchée.

La conjugaison à l'imparfait du subjonctif a cependant plutôt tendance à alourdir la lecture.

Si ce livre peut s'adresser à certains jeunes lecteurs, la lourdeur de certains passages pourrait les freiner et gâcher leurs plaisirs.



Si toute l'histoire m'a transportée, quelques paragraphes ont néanmoins ralenti ma lecture. Toutes ces explications et précisions métaphysiques sur l'Arbre Monde et les cycles m'ont paru un peu complexes.



Il n'en reste pas moins que ce fût une agréable découverte sur un bon sujet fantastique pour un voyage sublime.



Petite précision, ne vous fiez pas à la couverture, il ne s'agit pas d'une romance.

Ce roman nous offre une plongée dans un univers riche : peuples, décors, croyances. Aux côtés de l'héroïne Almyra on entame un périple qui nous mènera à l'origine du Monde. Le tout est teinté par endroits de touches de philosophie.

La plume est extrêmement riche, employant un champ lexical varié, des tournures qu'on ne voit plus souvent. Ce n'est pas un roman qu'on lit en diagonale, il faut savoir se poser pour se laisser happer par les mots et la musicalité atypique qui s'en dégage.

La structure du récit aussi est différente: il faut lire ce roman un peu comme vous liriez l'Odyssée d'Ulysse. C'est à dire que les évènements forts s'enchaînent de façon linéaire, les rencontres et les épreuves se suivent l'une après l'autre, les transitions sont présentes mais brèves.

Au niveau de la romance en arrière-plan, j'ai eu un peu de mal à accrocher. Peut-être que l'opposition entre certitude absolue et atermoiements brefs m'a laissée perplexe. Mais ce rythme peut plaire à d'autres lecteurs.



Au final une lecture qui possède sa propre marque, elle ne séduira pas tout le monde mais ceux qui sauront plonger dans les lignes en ressortiront ravis.

Laissez-vous tenter

L’Aurore de la perce neige m’a intriguée parce que je ne connaissais pas l’auteur, mais pas seulement : un monde inconnu, des promesses de secrets enfouis et révélés, un destin bouleversé… autant de mots clefs qui ont attisé ma curiosité et ma soif de découvrir.



Le résumé est donc attrayant : une jeune femme, Almyra Keroënne, libraire auprès de sa tante, voit son destin bouleversé par l’arrivée d’un homme étrange dans leur boutique, un homme qui remue le passé, ébranle le présent et modifie l’avenir d’Almyra sans qu’elle ne s’en aperçoive. La vie de la jeune femme n’était qu’un leurre : les vrais défis débutent dès lors.



Ce roman est intéressant pour l’univers qu’il déploie. Les terres sur lesquelles vit Vertyline et Almyra sont assez fascinantes. Je me suis imaginé une île aux falaises escarpées, battues par les vents, des terres rudes et isolées bien que les deux femmes vivent dans une petite ville. Cela ajoute un vrai charme en conférant un air de lande irlandaise. Ce n’est sans doute que mon ressenti, mais je me suis sentie dépaysée pour mon plus grand bonheur. Lorsque les révélations éclatent, cet univers s’approfondit de plusieurs strates, ce qui enrichit encore le récit. Nous découvrons des créatures effrayantes ou surprenantes. Les Dweules sont repoussantes et brutales et constituent à elles seules des ennemies de choix que nous adorons détester. Les Selvydes intriguent et fascinent par leur différence et par leur douceur, par l’harmonie qu’ils semblent dégager même si certains représentants ne brillent pas par leur gentillesse, enfin, j’ai trouvé les Khthöns truculents : leur rire est communicatif, leur loyauté force le respect. Cela permet de créer au fur à mesure des alliés et des ennemis qui permettent de dynamiser le récit et de ménager des rebondissements savoureux. A cela s’ajoute une mythologie que l’auteur dévoile peu à peu au lecteur : des dieux oubliés, encore adorés parfois, ou simplement reniés ; des divinités qui s’incarnent parmi les hommes, des démons ; et la légende de l’Yggdrasil qui transparaît en filigrane, modifiée, transformée pour en faire autre chose. En effet, la question de l’Arbre – Monde est évoquée, son importance pour le monde, mais c’est exploité d’une manière que je n’avais pas encore rencontrée et cela m’a beaucoup plu. Le pendant de ces éléments est évident : certains passages sont un peu descriptifs, voire théoriques concernant cet Arbre. Ce sont des passages qui ont un peu freiné ma lecture pour une très bonne raison : il y a tout un passage métaphysique autour des divinités, de leurs liens sous les faux-semblants, de la création du Cycle existant… bref, toute une métaphysique du monde dans lequel vit Almyra qui est dure à comprendre. Par contre, la complexité de ces passages apporte une révélation à la fin à la fois stupéfiante et déroutante. Ce n’est donc pas une complexité absconde, mais une complexité porteuse de sens.



Almyra est un personnage que nous avons plaisir à suivre. Elle évolue énormément au fil des pages et il est savoureux d’y assister. Elle est délicieusement naïve au début et désemparée face au danger. Sa tante offre alors un contre-point intéressant, divulguant les éléments clefs au compte-goutte, et guidant la jeune femme dans sa découverte de la vérité. Néanmoins, Almyra apprend vite et devient rapidement une jeune femme à la valeur certaine et à la détermination sans borne. Elle devient une combattante émérite qui devra plus d’une fois faire montre de ses talents. La seule chose qui m’a chiffonnée, c’est son immaturité affective. Elle est parfois pénible dans ses atermoiements sentimentaux et je me serais bien passée de quelques scènes entre elle et son amoureux, mais il n’y a là que le commentaire de l’allergique aux romances que je suis. Je ne trouve pas spécialement que la romance soit trop envahissante sur le fil général du récit. Du reste, j’ai particulièrement aimé les révélations la concernant à la fin du roman puisque, de fait, le lecteur attend les dernières pages pour savoir exactement qui elle est, les autres personnages semblant tous l’ignorer aussi, ou presque. Inutile de dire qu’un tel montage romanesque entretient le suspense.



La figure du méchant est savamment construite ici. Merill de Malaquin est déroutant. Son charme ténébreux induit en erreur, sa malignité et sa sournoiserie n’ont d’égal que son absence de scrupule. Cela en fait un être cynique, prêt à tout. Il manœuvre très bien, forme des alliances déroutantes et brille par son absence de compassion. Il est donc un adversaire de taille qui ne ménage rien ni personne et surtout pas une jeune fille qui se dresse sur son chemin. J’ai beaucoup aimé la manière dont il est introduit, les ruses qu’il emploie, son omniprésence malgré son absence, comme une épée de Damoclès au dessus de la tête d’Almyra et des siens. Les tantes d’Almyra sont aussi des figures intéressantes, même si elles passent au second plan sur une large moitié du livre.



Ainsi, L’Aurore de la perce-neige est une lecture originale et intéressante pour le monde qu’elle déploie sous nos yeux et pour la construction en poupée gigogne, nous réservant de chapitre en chapitre une nouvelle révélation qui nous emporte toujours plus avant dans un univers complexe et travaillé. Une belle découverte pleine d’originalité et de rebondissements malgré quelques passages ardus à mon sens.
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ce recueil compte 7 nouvelles: l’ami, un cercueil sous les congélateurs, le dit de Sigrid, doux coquelicot, le gouffre de l’oubli, la sorcière de Rouffach et un vœu sylvestre d’éternité. 7 écrivains différents. Ce recueil se lit très facilement et on découvre différents types d’écritures. L’amour ne laisse pas toujours indemne. Dans l’ami, une jeune adolescence harcèle voit en son sauveur, la possibilité de se venger des brimades et de s’imposer en tant qu’elle-même. Dans un cercueil sous les congélateurs, un jeune travailleur d’une supérette rencontre une vampire qu’il essaie de sauver à tout prix. Dans le dit de Sigrid, cette jeune fille aime Damjan, malheureusement celui-ci a eu un malifice et elle doit le sauver à tout prix. Dans doux coquelicot, Tanis, tueur, tombe sous le charme de sa future compagne de vie. Dans le gouffre de l’oubli, Ava, esclave redécouvre le sens de sa vie intérieure. Dans la sorcière de Rouffach, Marie doit épouser un homme qu’elle ne souhaite pas parce qu’elle en aime un autre. Dans un vœu Sylvestre d’éternité, Erwan trouve une sylphide mal en point qu’il décide de soigner.

Chaque nouvelle était intéressante à découvrir. J’ai eu un peu plus de mal avec le gouffre de l’oubli parce que je n’arrivais pas à rentrer dans le récit. Ces recueils de nouvelles me sorte vraiment de ma zone de confort et me permettent de faire de très belles découvertes!
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Aujourd’hui, je vous parle du recueil de nouvelles « Exsangue » et c’est chez Les Éditions des Tourments.

C'est un recueil emplit de 26 nouvelles éclectiques et atypiques. Je crois que c’est le plus original, le plus surprenant des quatre recueils dont je vous ai parlé (Métamorphose, maison hantées et Apocalypse), Et pourtant, sur ce thème imposé, plusieurs auteurs ont choisi le même sujet… mais ils ne le traitent pas de la même façon.



Dans ces différentes histoires, vous verrez, entre autres, que certains seront prêts à verser leur sang pour sauver la vie de leur enfant et « Parce que tu es mon sang » de Yann Lebecque est un premier coup de cœur. Une histoire qui m’a retournée tant elle est puissante. Dans un autre style « Hygiène chirurgicale » de Hélène Goffart a su me perturber tant la chute est terrible et ce sera un deuxième coup de cœur. Mon dernier coup de cœur sera pour « Le signe du sang » de Marek Madenn, une nouvelle qui se lit la rage au ventre, jusqu’à la fin.



Vous l’aurez donc compris, ici il est question de sang ou plutôt de la perte de celui-ci et par la force des choses, la mort. Que ce soit pour se nourrir, pour anéantir un danger, pour régler une dette, pour canaliser une frustration, un besoin viscéral de faire éclater sa colère suite à un échec cuisant, le sang est décliné à toutes les sauces, et dans toute sa gamme de variantes de couleur.

Vous en trouverez forcement une à votre gout.
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I. Il y a du sang, oui !



Alors, j’ai eu ma dose d’hémoglobine ou pas ? Oui ! Pour le coup, le thème est 100% respecté et il est toujours question de sang. Ce n’est pas toujours simple d’avoir un vrai thème défini dans un recueil ou une anthologie. Personnellement, je deviens de plus en plus « exigeante » par rapport à ce point et j’ai du mal avec les bouquins qui se contentent de réunir des histoires sans lien.



Ici, c’est un sans-faute puisque le thème du sang est bien présent mais aussi et surtout celui du « vidage des vannes » qui donne le nom à l’anthologie. Et pourtant, c’était un pari risqué, parce que c’est sacrément précis comme thème.



D’ailleurs, on le sent un peu. Peut-être aurait-il été préférable de prendre un sujet moins restreint, parce qu’on retrouve quelques ressemblances entre les différentes nouvelles. Il y a des notions qui se font échos et des intrigues qu’on retrouve à plusieurs moments.



Si je te parle de sang et surtout de vider un être vivant de son effluve vital, forcément, tu penses aux vampires ! Oui, moi aussi c’était un peu mon réflexe premier. Donc je n’ai pas du tout été étonnée d’en trouver, mais… Le choix de l’enchainement des nouvelles ne joue peut-être pas en la faveur du monstre dentu. Dès le début, on se retrouve avec plusieurs textes nous parlant des potos de Dracula. J’ai bien cru deux secondes que ça n’allait être que ça, ou presque ! Mais pas de panique, finalement, très vite on se retrouve avec d’autres intrigues qui n’ont strictement aucun rapport.



Non, et puis, même si les vampires, on en a bouffé à toutes les sauces depuis Twilight (moi aussi j’ai mal à mon âme, t’en fais pas), je dois reconnaitre qu’une des nouvelles présentes dans mon top 4 parle de vampire ! Donc, je critique, je critique, mais au final, je kiffe quand même.



II. Des belles découvertes



Alors, je te parlais d’un top 4. Pourquoi pas un top 3 ou un top 5 ? Bah parce que je suis une rebelle, déjà. Mais surtout, il y a vraiment 4 nouvelles qui, à mes yeux, ressortent du lot et que j’ai vraiment aimées. Très honnêtement, je ne suis pas allée établir une hiérarchie entre elles et je vais juste t’en parler dans l’ordre d’arrivée.



Ah ! Et autre point : pendant ma lecture, je ne regardais pas le nom des auteurs afin de rester la plus objective possible. Non, mais je dis ça parce que, tu vas bien le voir, il y a des auteurs que je connais dans ce recueil. Et copain ou pas, tout le monde est mis à la même enseigne !



Le sang capiteux des neiges ardentes d’Alexis Breton : Sauf erreur de ma part, c’est la première fois que je lisais cet auteur. Eh bien, bonne découverte ! Pour moi, sa nouvelle sort totalement du lot et c’est peut-être même ma plus grande surprise dans ce recueil. Et pourtant… Et pourtant on te parle de vampire. Tu vois, comme quoi ! J’ai vraiment été transportée au Népal et en quelques pages, l’auteur m’a donné envie de découvrir ses autres oeuvres. J’ai vu sur Amazon qu’il y avait bien un roman écrit par un certain Alexis Breton. Est-ce le même ou non ? Je ne sais pas… Mais je veux définitivement retrouver cette personne et lire un autre de ses textes !



Corpus Christi de Thomas Siefert : Alors là, il n’est pas du tout question de vampire ou encore de saignée (thème aussi assez récurrent) et je crois que c’est également ce point qui m’a attiré dans la nouvelle. On te parle en fait d’un homme (enfin, d’un amas de chair plus ou moins humanoïde, à ce stade) qui échappe de peu à la mort. Défiguré, il devient une bête de foire jusqu’au jour où… Je ne t’en dis pas plus ! La nouvelle est particulièrement courte, mais il n’en fallait pas plus pour que je tombe sous le charme. Une petite dose de cynisme comme on les aime, du dark et surtout une façon originale de s’approprier le thème. Pour moi, c’est un sans-faute ! Et la bonne nouvelle, si j’ai bien compris, c’est que cet auteur se trouve dans une autre anthologie des éditions des Tourments et j’ai vraiment hâte de découvrir ce qu’il a pu écrire !



Trois petites gouttes de L.Azarii : « Tiens donc ! Quel hasard ! ». Oh, ça va ! Je vais me répéter : sur le coup, je ne savais pas qui était l’auteur lorsque je lisais les nouvelles. Tu vas me dire qu’on peut reconnaitre la plume d’un auteur à force. Oui et non ! Déjà, faut savoir que même si L.Azarii a quelques tics d’écriture, sa plume peut aller d’un style à un autre sans que tu te rendes compte que c’est la même personne. Et si tu as lu Pertinax, bah oublie. Aucun rapport, mon gars ! Ici, L.Azarii nous fait vivre la captivité d’une jeune femme dont on extrait le sang à un rythme bien particulier. Trois petites gouttes toutes les trente minutes. Pourquoi ? Pour qui ? Jusqu’à quand ? A toi de lire pour découvrir. Et même si la nouvelle aborde le thème de la saignée, elle le fait de façon assez originale, ce qui lui permet de sortir du lot. Déjà, il y a une forme d’humour qu’on ne retrouve pas dans les autres nouvelles plutôt sombres. Et ce point là, je l’ai vraiment apprécié. Parce que même si on sourit en lisant certains passages, ça n’empêche pas l’auteur de plonger dans le désespoir au bout d’un moment. Des montagnes russes !



Le signe du sang de Marek Madenn : Pareil, auteur totalement inconnu au bataillon pour moi et très bonne découverte. Très déstabilisant au début. Tu comprends très vite que tu lis une lettre qu’une jeune femme adresse à son oncle. Elle parle d’un secret qu’ils ont en commun et d’actes odieux qu’il aurait pu avoir envers elle. OK, très bien, mais ensuite, elle lui raconte qu’elle s’est procuré un ouvrage mystérieux il y a peu et qu’elle a failli en mourir. Et là, ton cerveau essaie de faire le lien entre les deux intrigues et c’est le bug assuré. Tu comprends pas vraiment où l’auteur veut en venir avec tout ça. Jusqu’au dénouement ! Et là, c’est vraiment top, parce que tu ne l’avais pas vu venir. J’ai vraiment beaucoup aimé le fait que l’auteur retombe parfaitement sur ses pieds sans que ça ne paraisse artificiel ou surfait. On sent qu’il maitrise très bien l’art de l’intrigue et je lui tire mon chapeau !



III. Un format assez court



Alors cette anthologie fait 220 pages pour 26 auteurs (je crois… Enfin, j’ai compté moi-même et le CP ça commence à remonter donc j’ai peut-être fait une erreur). Tu te doutes bien que les nouvelles sont donc assez courtes. Elles n’ont pas toutes la même longueur déjà et on peut passer de 4 pages à 10. Du coup forcément, on est pas sur le même rythme à chaque fois ou sur la même dynamique. Certaines sont de vraies nouvelles avec une certaine forme de développement, d’autres portent un goût de micro-nouvelles.



Personnellement, même si j’ai une préférence pour les nouvelles (voir carrément les novellas, mais ici il n’y en a pas !), j’apprécie les micro-nouvelles. Il n’y a qu’à voir comment j’ai adoré le recueil d’Adeline Rogeaux composé uniquement de micro-nouvelles. Le fait que le recueil alterne entre l’une et l’autre des formes est un vrai +. Puisque le thème est assez limité, ça permet d’apporter une autre différence entre les textes.



Après, je vais pas mentir, j’aurais aimé que certaines nouvelles soient + longues, que les auteurs les développent un peu +.



IV. L’après-lecture



Alors, ce recueil m’a permis de découvrir trois plumes que je ne connaissais pas du tout et de déguster un de mes auteurs chouchous. Très sincèrement, j’ai vraiment envie de suivre les trois auteurs dont je te parlais, et je pense me pencher sur leurs cas.



Par contre, je n’irai pas non plus jusqu’à dire que j’ai eu un coup de coeur immense à la lecture des nouvelles. A chaque fois, il me manquait un je-ne-sais-quoi… Non ! C’est un mensonge ! Je sais exactement ce qui me manquait : à chaque fois, je trouvais que la nouvelle était peut-être un peu trop courte. J’aurais même préféré qu’il y ait moins de nouvelles mais que chacune puisse être développée suffisamment.



Il y a d’autres petits points qui m’ont également dérangée à la lecture. Des petits points tout bêtes mais qu’involontairement, je pardonne moins quand ça vient d’une maison d’édition : les fautes d’orthographe, de frappe ou encore les mots en trop et les erreurs de mise en page. Si la plupart ne gênent pas à la lecture, ça reste quand même assez étrange de se dire que ça n’a pas été relevé.



V. PÉPITE OU PAS PÉPITE ?



Je suis un peu mitigée, dans le sens où j’ai vraiment beaucoup aimé certaines des nouvelles et j’ai envie de les recommander, mais pour ce qui est des autres… Je ne suis pas totalement convaincue. Alors, bien entendu, à aucun moment je ne dis qu’elles sont bonnes à jeter à la poubelle ou je ne sais quoi ! C’est juste qu’elles ne sortent pas vraiment du lot et elles ressemblent peut-être un peu trop à ce qu’on aurait attendu d’un tel thème. On n’est pas vraiment surpris en les lisant. On passe un bon moment en les lisant, mais une fois la nouvelle suivante entamée, on a les a déjà presque oubliées. En dehors des quatre nouvelles dont je t’ai parlé, je dois bien avouer qu’aucune ne m’a vraiment marquée.
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J'ai commencé cette lecture avec une certaine appréhension. Bien que magnifique, la couverture me donnait l'impression que j'allais plus me plonger dans une romance que dans un roman fantastique. Mais les apparences sont souvent trompeuses. Et ce roman est en réalité de la fantasy pure et dure, avec une histoire d'amour certes, mais qui ne prend pas trop de place !



Un joli petit coup de cœur pour cette histoire qui nous emmène dans un univers spirituel et mouvementé. L'auteur nous fait voyager dans un monde fabuleux, à la rencontre de peuples et de créatures extraordinaires ! Des Selvydes, des Khthons, des Dweules... Alexis Breton nous offre ici un univers richement construit, pleins de dangers et avec de magnifiques scènes de combats.



Les premières pages m'ont envoûtée et la plume, belle et intelligente de l'auteur, n'a cessait de me transporter. J'ai apprécié l'héroïne Almyra, cette jeune fille qui devient guerrière malgré elle et qui va porter la lourde tâche de sauver l'arbre monde et protéger les semences.



Les révélations finales sont à couper le souffles ! Une très belle surprise, vraiment ! Je peux sans aucun conteste dire que ce roman m'a charmée ! Est-ce-que je vous conseille de le lire ? Évidement, foncez !

Bien, pas évident de dire que l'on n'a pas aimé un roman et de faire une chronique bien sous tout rapport. Ici, mon ressenti est tout personnel, je ne vais pas être objective du tout car je vais juste vous dire ce pourquoi je ne suis pas entrée dans ce roman.



Et cela tient en deux points très individuels:



Je ne suis pas très fan du thème de la fantasy. J'ai du mal avec les mondes et créatures de ce genre de littérature ce qui fait que je ne m'affilie pas les personnages et leur environnement. Même si ici le tout est bien décrit, le héros en forme de tronc d'arbre ne m'a pas paru fascinant.

J'ai un souci avec le temps employé pour conter l'histoire: l'abus du passé simple pour le "nous" et le "vous" m'a heurtée à chaque fois car redondant dans l'enchainement des phrases. Le style en devient lourd, compact et surtout peine ma lecture. J'ai eu comme l'impression que l'auteur voulait en faire trop alors que pour ce style d'histoire et du lectorat visé ce parti pris du passé simple entre en décalage profond.



Je vous mets cet extrait pour exemple pour illustrer mon propos:



"Pour regagner notre domicile, nous nous fîmes les plus discrètes possibles, ce qui, en l’absence de fiacre pour nous transporter et de foule dans laquelle nous fondre, n’était guère aisé. Aussi rasâmes-nous les murs pour n’être pas vues, têtes baissées..."



Je ne peux que vous conseiller de vous faire votre propre opinion, chacun ayant des attentes et des ressentis différents.



Enjoy!
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Fantasy et Young Adult, c’est très souvent le duo gagnant. L’Aurore de la Perce-Neige de Alexis Breton publié aux éditions l’Alsacienne Indépendante est un roman plein de promesses. Je remercie Elodie pour cet envoi que j’ai beaucoup apprécié !



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Résumé de l’éditeur



Lorsque la destinée d’Almyra Keroënne prend un tournant brutal, sa mélancolie lui paraît bien douce en comparaison.

La visite d’un homme mystérieux dans la librairie de sa tante Vertyline suffit à bouleverser ses certitudes et son existence paisible.

Sa vie jusque-là n’était qu’un leurre ; Almyra devra rapidement s’adapter pour arpenter une voie qu’elle n’imaginait pas possible. Est-elle prête à entendre la vérité à son sujet ?



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Dès les premières pages l’auteur nous emporte dans un univers à première vue paisible, une île sur laquelle il fait bon vivre malgré des conflits latents sur le continent. On en apprend peu sur cette île et ses habitants car ce qui nous intéresse le plus ce sont deux jeunes libraires qui cachent un lourd secret…



Vertyline, la propriétaire et sa jeune nièce Almyra vivent paisiblement au-dessus de leur librairie jusqu’au jour où un charmant jeune homme se présente à leur porte pour acquérir un ouvrage particulier. Almyra qui ne connaît pas l’histoire de ses ancêtres se retrouve face à d’étranges révélations. Elle n’est pas qu’une simple humaine, elle est la fille d’une Soeur-Gardienne qui a pour mission de protéger l’Arbre-Monde.



Almyra se voit confier une quête des plus importante, protéger au péril de sa vie les dernières semences de l’Arbre-Monde. Privée de l’aide de sa tante, en pleine crise identitaire, Almyra se doit d’avancer et de retrouver une personne capable de l’aider.



Le lecteur suit avec intérêt les aventures de cette jeune femme qui prend peu à peu confiance en elle. Après une rencontre catastrophique avec les Dweules, ces créatures aux dents acérées, elle devra faire face aux Sylvides et à d’autres créatures du monde souterrain.



C’est un roman qui nous tient en haleine du début à la fin. Les événements s’enchaînent et les aventures d’Almyra nous tiennent éveillés toute la nuit. L’auteur nous offre un univers riche en créatures fantastiques et en quêtes dangereuses. La promesse est tenue, L’Aurore de la Perce-Neige est une œuvre qui mérite d’être reconnue.



Ce qui m’a frappé dès les premières pages c’est avant tout la plume d ‘Alexis Breton. On en apprend beaucoup avec cet auteur qui a fait le choix audacieux d’utiliser un langage soutenu qui tend vers la poésie. Le style d’écriture d’Alexis Breton est le gros point fort de ce roman qui ravira plus d’un lecteur sans aucun doute !



Sauf erreur de ma part, il me semble qu’il n’y aura pas de suite à ce roman. Il faut donc à juste titre saluer la façon dont l’auteur a mis un point final à son œuvre.



L’Aurore de la Perce-Neige de Alexis Breton fut une agréable découverte que je recommande aux amoureux de fantasy et de Young Adult.



Bonne lecture,
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Tout d'abord, ce livre nécessite de se ménager des temps de lecture en étant concentré car la plume est très complexe.



En commençant le livre, j'ai eu un léger doute en raison de l'emploi du passé simple. Mais rapidement, j'ai apprécié cette forme peu courante, rendant le récit très original.



L'intrigue est vraiment très belle et j'ai trouvé la fin très surprenante et intéressante. Je ne m'y attendais et cette surprise rend la fin de la lecture d'autant plus agréable.



La quête de l'héroïne, tout comme le monde dans lequel elle prend place, est vraiment fouillée. L'auteur nous propose un univers lui étant propre et fait preuve d'imagination, notamment en ce qui concerne la part "surnaturelle" du récit avec le peuple des selvydes ou des khtön.



Toutefois, deux choses m'ont dérangée :

D'une part, au fil de la lecture, le vocabulaire employé devient de plus en plus complexe, peu usité et cela rend la lecture laborieuse par moment. Le recours au passé simple donné déjà un caractère "soutenu" à la plume, suffisante pour ne pas en rajouter. Au fil des chapitres, j'ai eu la sensation que l'auteur s'était fixé comme objectif de réussir à n'utiliser que des termes de langage soutenu, plus utilisés de nos jours...



D'autre part, l'utilisation de ce langage d'un autre temps donne l'impression que les personnages sont naïfs, trop "gentils". Cette distance m'a empêcher de vraiment m'immerger dans l'histoire, pourtant bien travaillée.



En conclusion, l'histoire en tant que telle est intéressante mais la plume, faisant appel à un vocabulaire très recherché, rend l'écriture très lourde et nuit au plaisir de la lecture.

Abandon à 117 pages. J’aurais pourtant vraiment voulu aimer ce livre, le début m’a emporté. Ahalya me plaisait, tête brûlée, bien décidée à aider le peuple quitte à être contre son père, à se détacher du patriarcat et à montrer que les femmes valent tout aussi bien que les hommes. Mais on m’a perdu en court de route, j’ai trouvé que le côté féministe était trop poussif (et pourtant je trouve ça géniale que l’héroïne se batte contre la société patriarcale), que Ahalya était trop arrogante comme si le monde tournait autour d’elle. L’histoire d’amour qui naît n’était pas crédible du tout, trop rapide et basée uniquement sur le physique et l’envie d’Ahalya de détourner un moine de sa route. Je n’ai pas pu continuer et j’en suis désolée. C’était pourtant bien écrit, et l’histoire m’intriguait et m’intéressait, mais je n’ai pas été embarqué dans ce qu’il se passait et j’ai même commencé à lever les yeux au ciel (très mauvais signe pour le coup), donc voilà une courte review. Dommage.
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Tout d’abord, je remercie sincèrement @alsacienne_independante pour ce SP ! Sa confiance me fait plaisir compte tenu de l’appréciation de cette très chouette ME aux textes originaux !



Comme cette chronique est en demi-teinte, je ne la ferai pas longue. En effet, vous savez que je mets un point d’honneur à veiller à la bienveillance de mes propos ainsi qu’à mettre en lumière les qualités d’un récit. Je vais donc commencer par les points négatifs pour finir en beauté !



Les point négatifs :

1) Des dialogues peu naturels dus à la narration très riche, complexe, au vocabulaire très recherché et élaboré (oui, je case du positif dans mon défaut );

2) Une héroïne qui n’a pas su me séduire, trop superficielle à mon goût, égocentrique sur les bords… irréfléchie aussi;

3) Par sa complexité narrative, j’ai trouvé qu’il était difficile de ressentir des émotions ou de s’identifier aux personnages. J’aurais préféré davantage de profondeur et de nuance dans la construction des personnages que dans l’incroyable narration;

4) Peut-être un peu trop de facilités au niveau des résolutions, les rencontres fortuites sont un peu trop téléguidées (ex: le peuple serpent).



Par contre, je tiens vraiment à mettre en lumière les qualités de rédaction indiscutables de l’auteur ! Chaque moment de narration est vraiment un pur moment de bonheur tant la construction est pointue. Je ne voudrais pas alléger la plume ou la changer, simplement la compléter vis à vis des points susmentionnés.



De plus, l’histoire est pleine de rebondissements, originale dans son univers oriental très bien documenté et vraiment intéressante.



Je le recommande donc malgré les remarques négatives que j’ai formulées, simplement parce que l’histoire en vaut la chandelle et que la langue y est vraiment magnifiée !



NB ++ : les mots spécifiques à l’univers bien expliqués pour une immersion complète !

Évaluation pour "Un cercueil sous les congélateurs" de Maritza Jaillet



A. La couverture, réalisée par 2Li.

La couverture est travaillée. Une jeune femme tenant dans sa main un crâne et le pentagramme en arrière-plan me suffisent pour que celle-ci soit cohérente au genre.



B. Le fond

J’ai remarqué des petites recherches effectuées pour l’écriture du livre sur les créatures fantastiques mais aussi sur le maccarthysme, quelque peu lié à la chasse aux sorcières. Ce qui est un très bon point pour donner du crédit à l’histoire. Quant aux personnages, leur développement permet de se plonger aisément dans l’ambiance.



C. La forme

Les figures de style sont simples. La lecture est fluide. Je n’ai pas remarqué de répétitions gênantes lors de ma lecture. Il n’y a pas énormément de fautes non plus. Les dialogues sont pertinents, pas de superflu inutile et les descriptions permettent d’imaginer l’univers avec facilité.

Au sujet de la mise en page, le texte est justifié, il y a les retraits de premières lignes et les retours à la ligne pour aérer le texte de façon logique. Les espaces symbolisés d’un pentagramme séparent les scènes espacées dans le temps.



Conclusion



Points positifs :

- L’histoire : j’ai apprécié l’histoire dans sa globalité.

- La fluidité de lecture

- L’ajout de pouvoir à la banshee.



Points négatifs :

- La mention de Dracula en tant que père de Jarka.



MON AVIS

« Un cercueil sous les congélateurs » est une nouvelle sympa à lire au moment d’Halloween. Elle parle d’amitié entre créatures fantastiques, d’amour surnaturel, de chasse aux monstres (vampires, banshee), de liens familiaux, de guerre et du temps. Le seul gros bémol que je lui trouve est la mention de Dracula en tant que père de Jarka. J’aurais aimé un autre personnage pour plus d’originalité.


Lien : https://www.coraliefouriau.f..

Je commencerais cette critique en disant que je recommande vivement ce roman. L’histoire est riche, la fin est surprenante, et l’univers est fascinant.



Petit bémol quand même. La plume de l’auteur est certes riche et soutenue. Alexis Breton maîtrise à la perfection de la langue de Molière. Mais je pense que pour certaines personnes la lecture risque d’être légèrement compliqué. Cela peut les empêcher d’apprécier le livre et son histoire.



Quant à l’histoire : j’ai eu beaucoup de plaisir à suivre les traves d’Almyra. Une jeune femme qui apprend au fur et à mesure d’où elle vient, jusqu’à connaître une vérité des plus surprenantes (dans le bon sens). L’intrigue nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. J’aurais apprécié en lire encore une petite vingtaine, juste pour le plaisir.



Merci à l’auteur et merci à la maison d’édition de nous proposer de sublimes romans.

🧛‍♀️Bonsoir les amis🧛‍♀️



Eh oui ce soir je suis en mode vampires comme l’indiquent mes emojis 😅



Je vous présente



✨Amours surnaturelles aux éditions l’Alsacienne indépendante



J’ai découvert ce livre grâce à the booktrotteuses



Cela faisait une éternité que je ne m’étais pas plongée dans le surnaturel , les vampires, loups garou…et j’avoue que cette lecture s’est révélée très agréable.



J’ai beaucoup aimé le fait que le livre soit divisé en 7 histoires, chacune d’un auteur différent .



Les histoires sont courtes et le voyage plaisant.

J’ai été agréablement surprise.



Je remercie encore book de me faire découvrir de nouvelles lectures . Leur concept est unique et tellement agréable.

Une plume comme on en voit rarement, cet auteur vous transporte dans un monde unique et authentique. Un très beau voyage avec ses personnages !

Ce livre a su me transporter tout au long de l'histoire, en me tenant en haleine jusqu'aux dernières pages.

Je recommande vivement cette lecture.

J'écris rarement des critiques, mais je fais une exception pour cet ouvrage.

Dès le 1er chapitre, on entre dans l’univers d’Almyra, et on n’a plus envie d’en sortir. Emotions, actions, rebondissements et fin inattendue, tout est là. J’en redemande !

Un très bon roman de fantasy



L’Aurore de la perce neige est un très bon roman de Fantasy.

L’univers est riche et bien construit. L’aventure d’Almyra m’a tenu en haleine et j’ai aimé découvrir les paysages de l’île de Dalth, ses peuples et leur mythologie.

J’avais peur que la romance prenne une place prépondérante, il n’en est rien. Il s’agit bien plus d’une quête de soi. Celle-ci s’ inspire, entre autre, du Bouddhisme et de la mythologie nordique.

Je tiens à féliciter l’auteur pour sa plume. Son style est riche et soutenu mais ne perd jamais en fluidité.

Bravo à Alexis Breton. Je recommande vivement l’ouvrage.

"L'amour laisse rarement indemne..."

Inscrite sur la première de couverture, cette phrase résume parfaitement ce recueil composé de sept nouvelles.



Plongées dans un univers fantasy ou flirtant dans un monde fantastique, des histoires d'amour se meuvent, se broient, brillent, touchent et vacillent.

J'avoue que je ne suis pas friande de Fantasy d'habitude, mais ici, j'y ai trouvé mon compte. Chaque auteur y va de sa plume pour immerger le lecteur dans son histoire, sans jamais le perdre. Chaque nouvelle est indépendante, comporte son lot d'intrigues, de décor, de personnages et son histoire d'amour et... La fin a toujours un goût de surprise ! C'est le gros point positif de ce recueil ! Il y a un équilibre savoureux de "happy ends" et "sad ends" et donc impossible de deviner la fin lorsqu'on commence une nouvelle.



Mon seul regret est de ne pas avoir lu ce recueil à la période d'Halloween, car c'est la lecture idéale pour une Fleur Bleue qui veut se mettre dans l'ambiance.
Lien : https://laromantiqueeperdue...