Alexis de Dieuleveult

Il aura fallu marquer un temps de pause entre la fin de la lecture du livre et l’écriture de la présente critique ; en fait, passer à autre chose (un thriller, par exemple, certes tout aussi dramatique, mais qui reste un roman, une maîtrise de l’écriture et non le relaté d’un fait d’actualité), ‘’décrocher’’ pour que cette tragédie de NOYADE D’ ÉTAT cesse de vous absorber, de vous hanter. Le temps nécessaire pour prendre du recul, la matière première à la réflexion.

Cet ouvrage marque un drame et les conséquences tragiques qui concernent plusieurs personnalités. Des traumatismes qui impliquent familles et plusieurs générations dans l’horreur et peut-être dans le flou le plus déroutant, seuls les proches de de Dieuleveult pourraient nous l’affirmer de vive voix. Pour ces raisons, le livre peut difficilement être lu par le commun des lecteurs, il est une « pièce à conviction » d’ordre privé, reste un mémoire de famille et constitue un ouvrage singulier à mon avis non destiné au tout public, immortalisé, gravé, dans la famille et la descendance.

Tant de déclarations, de contradictions, de controverses, de nombreux documents voulant démontrer, marteler la ou une vérité, mais tous en fait maladroits, non vérifiables, non crédibles ont transformé le lecteur attentif que j’étais en lecteur incrédule et lassé que je suis devenu.

Le livre, par sa complexité, fait ce qu’il peut, existe en son simple pouvoir de communication, sans apporter de bonus, pour éclairer au mieux le lecteur sur cette tragédie. L’ouvrage est certes extrêmement riche en informations, mais il est inachevé, crée l’amertume de l’échec et déstabilise plus que tout.