L'incompréhensible, c'était leur triste manière d'exprimer la joie spirituelle. Ils pleuraient à chaque occasion, comme s'il n'était d'autre façon d'aimer que d'être malheureux. Ils croyaient avoir trouvé l'exacte et unique vérité. En les écoutant, j'avais l'impression que la vie était plus horrible que toute mort ; que le corps devait passer de la vie terrestre à la grande vie éternelle, qu'on devait tendre vers une vie intemporelle. Pour eux, la vie n'était qu'un rêve, et là, on s'éveillait à la mort.
Mais je ne parvenais pas à concevoir que l'on pût à ce point faire l'éloge de la mort.
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