C'était donc à moi que revenait la tâche ardue de réconcilier le passé. Mon but n'avait pas été d'écrire sur la lâcheté des uns, et la grandeur des autres, mais sur tout ce qu'un être peut contenir de failles, d'admirable, sur le courage qui nous dépasse, sur la fierté qui nous emporte, sur ce qui unit les hommes et les générations les unes aux autres, parfois dans la négation, parfois dans un amour qui brûle ou qui consume.