Alice Rameliet

Le soir même ils s’étaient retrouvés sur le parking du magasin et après un échange bredouillant de paroles charmantes elle l’avait emmené chez elle, dans son studio rose où son lit effondré sous les coussins s’était ouvert à leurs deux corps nus.
Tristana avait tout de suite été émue par les caresses tendres de cette étrange créature, dont le torse imberbe était aussi doux que ses seins. Il était étiré et fin comme une fille, et elle eut presque peur en voyant sortir de son pantalon large un serpent long et noueux, dense de tendons et de sang gonflé. - in "Adieu Tristana" d'Alice Rameliet