Quand j'étais ado, je croyais que tous les enfants passaient les chaudes journées d'été à rêvasser qu'ils découpaient leur mère en petits morceaux et qu'ils les envoyaient par la poste vers des destinations inconnues. C'était une chose que je faisais aussi bien vautrée dans ma chambre que lancée dans des travaux ménagers acrobatiques. Quand j'acceptais de sortir la poubelle, je lui coupais la tête. En désherbant le jardin, je lui arrachais les yeux, la langue. En époussetant les étagères, je multipliais et divisais les parties de son corps.