Feu dans les pores de ma peau
des cendres volètent autour de moi
une mue qui s’arrache
dans des cris de loup
Loup qui s’insinue dans mon corps
pour me décharger
de la souffrance
hurler
que j’ai survécu
que je suis revenue
La foudre accompagne le chant
d’agonie de ma peau morte
tombant comme un velours
qui rejoint l’infini